19 septembre 2020

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Alors que Boris Johnson a prévenu que s’il n’y avait pas d’accord avec l’UE d’ici au 15 octobre, il faudrait « passer à autre chose » (les Anglais et l’UE doivent avoir trouvé un accord commercial d’ici au 31 décembre, dernière-dernière limite), aujourd’hui le Premier ministre anglais, Boris Johnson, annonce qu’il va présenter une loi remettant en cause l’accord de retrait de l’UE pourtant signé et ratifié par le UK en janvier dernier…

Ursula van der Leyden a réorganisé les fonctions au sein du collège des commissaires. L’Irlandaise Mairead McGuinness est chargée des Services financiers et de l’Union des marchés de capitaux.

Le Letton Valdis Dombrovskis, 49 ans, prend le portefeuille du Commerce et devient une pièce centrale de l’exécutif européen. L’homme doit beaucoup à la présidente qui garde ainsi la main sur ce poste éminemment stratégique à l’heure des chocs avec l’Amérique et la Chine.

La Cour des comptes de l’Europe a déposé, mercredi 9 septembre, un rapport détaillé, en forme de mise en garde, sur l’offensive de l’empire du Milieu en matière d’investissements. Pékin aurait investi, entre 2010 et 2019, 150 milliards d’euros en Europe.

Il y aurait donc comme une urgence, pour l’Europe, à définir sa stratégie, au moment où la Chine juge possible la conclusion, avant la fin de l’année, d’un accord sur les investissements.

Allemagne. Berlin et les autres pays occidentaux ont exhorté Moscou à plusieurs reprises à faire la lumière sur l’empoisonnement d’un certain Alexeï Navalny – dont tout le monde se fout par ailleurs –, mais jusqu’ici les autorités russes sont restées de marbre. Un simple prétexte pour tacler la Russie. Moscou s’est défendu d’un éventuel empoisonnement de cet opposant déclaré à Poutine.

Après avoir déclaré que l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny était « sans équivoque », Angela Merkel a ouvert lundi 7 septembre la porte à des conséquences pour le projet de gazoduc Nordstream 2. Le porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert, a indiqué qu’« il serait erroné d’exclure quoi que ce soit ».

Angleterre. C’est sur le dossier irlandais qu’achoppent les Anglais, ce qui amène Boris Jonhson à vouloir renégocier sa rupture avec l’UE. En effet, les échanges entre l’Irlande et l’Angleterre seraient soumis à des droits de douane.

Tout comme Il obligerait aussi les entreprises de cette province à remplir des formulaires douaniers lorsqu’elles expédient des biens vers le reste du Royaume-Uni.

Ces obligations ont depuis le début du mal à passer à Londres, car elles enfoncent un coin dans l’unité du pays entre les quatre nations composant le Royaume. De quoi redonner des idées à ceux qui voudraient remettre sur la table la réunification des deux Irlande, voire à ceux qui poussent en faveur d’un second référendum sur l’indépendance de l’Écosse.

Ça y est, Harry s’est trouvé un boulot aux USA. Il vient de fonder une maison de production chargée par Netflix de fournir des séries, films, documentaires, magazines et même des programmes pour enfants.

Deux dirigeants ayant participé aux négociations ont indiqué au New York Times que les représentants du couple avaient tenté de nouer un accord avoisinant les 100 millions de dollars.

Espagne. L’Espagne, qui a enregistré 29 500 décès (pour 47 millions d’habitants) depuis le début de la pandémie, est frappée par une nouvelle vague de contagions qui a pris de la force avec un rythme de plus de 10 000 nouveaux cas par jour.

Italie. Silvio Berlusconi, ex-chef du gouvernement âgé de 83 ans, a été hospitalisé vendredi 4 septembre à Milan. Positif au Covid-19, il souffre d’une légère infection pulmonaire. Indestructible le commandatore !

Grèce. De Moria, il ne reste rien. La majeure partie est partie en fumée. 12 700 réfugiés s’entassaient dans ce ghetto du plus grand camp de réfugiés d’Europe, sur l’île grecque de Lesbos, quatre fois plus que sa capacité d’accueil.

Lituanie. Triste record pour ce petit pays – capitale Vilnius – de 3,5 millions d’habitants, dont le taux de mortalité liée aux agressions est le plus élevé d’Europe avec 3,8 morts pour 100 000 habitants. Il est de 0,5 en France et de 0,4 en Allemagne.

Suède En 2015 la Suède accueillait 163 000 réfugiés pour une population de 10 millions d’habitants. De cette « générosité » imbécile les Suédois sont revenus.

Il n’a pas fallu longtemps pour que la vice-Première ministre, Asa Romson, annonce un durcissement sans précédent de la politique d’asile, avec la fin des clauses humanitaires, la généralisation des permis de résidences temporaires, des réunifications familiales plus difficiles, des allocations réduites.

« Nous avons été débordés par la vague, et surtout l’arrivée de 33 000 mineurs non accompagnés, sur les 80 000 qui sont entrés en Europe cette année-là, justifie Joakim Palme. La pression sur le système social, et surtout l’école, a été énorme. Ce resserrement des conditions mis en place en 2016 nous a fait revenir au standard européen. »

D’après les études, la moitié de ces nouveaux venus n’ont pas trouvé d’emploi après huit ans passés en Suède. Leurs revenus sont deux fois inférieurs à la moyenne. Aujourd’hui, le nombre de réfugiés qui arrivent chaque année en Suède oscille entre 22 000 et 25 000.

Russie. Moscou a le sentiment que l’Allemagne ne se comporte pas de manière honnête dans l’affaire Navalny comme l’a souligné Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

« Ces derniers temps, les États membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord ont intensifié leurs activités d’espionnage. L’intensité des vols de leurs avions de reconnaissance à proximité des frontières russes s’est accrue de plus de 30 %. En août 2019, il y a eu 87 vols de reconnaissance, cette année, il y en a eu quelque 120 », a indiqué Sergueï Choïgou, ministre de la Défense, devant les journalistes.

Serbie. Donald Trump et Benjamin Netanyahou se sont réjoui que le président Aleksandar Vucic s’engage à déménager l’ambassade serbe en Israël à Jérusalem. L’OLP, de son côté, a regretté que « la Palestine [soit] devenue la victime des ambitions électorales de Trump ».

L’Aipac – puissant lobby juif américain pro-Israël – a remercié sur tweeter Donald Trump « pour avoir contribué à faciliter une décision historique ».

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