11 septembre 2020

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a menacé Ankara de nouvelles sanctions si aucun progrès n’a lieu dans le dialogue avec Athènes sur la crise en Méditerranée orientale.

« En l’absence de progrès de la part de la Turquie, nous pourrions établir une liste de nouvelles mesures restrictives » qui serait discutée lors d’un sommet de l’UE le 24 septembre, a prévenu Josep Borrell, représentant de l’Union pour les affaires étrangères.

Allemagne. En menaçant la République tchèque de représailles élevées « pour ingérences dans les affaires intérieures de la Chine » du fait d’un voyage du président du Sénat tchèque à Taïwan, le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, a ruiné mardi 1er septembre à Berlin son offensive de charme européenne.

« Nous, Europens, agissons en troite coopration – nous offrons nos partenaires internationaux le respect et nous attendons exactement la mme chose d’eux », a rétorqué son homologue Heiko Maas. « Les menaces n’ont pas leur place ici », a-t-il conclu.

Angleterre. Les moteurs sont puissants, à Londres, pour pousser Boris Johnson à s’entendre avec l’UE sur la sortie de l’Union d’ici à la fin de l’année. Sur le plan politique, décrocher un accord commercial sur le fil avec Bruxelles lui permettrait d’apparaître en sauveur. Et d’un point de vue économique, le pays peut difficilement se passer de l’UE et s’offrir le luxe d’un nouveau choc négatif dans la situation où l’a laissé le coronavirus.

Belgique. Après l’Allemagne, la Belgique a ajouté Paris à sa liste des destinations européennes qui ne sont plus autorisées à entrer dans le pays, à moins de se soumettre au retour à un dépistage du coronavirus voire à une période d’isolement.

Biélorussie. C’est le troisième dimanche (30 août) où la population est descendue dans la rue pour engager Loukachenko à quitter le pouvoir. Ils étaient des dizaines de milliers à Minsk malgré la présence des forces anti émeutes.

Malgré la contestation démocratique qui dure depuis juin, le président biélorusse Alexandre Loukachenko semble être en situation de se maintenir au pouvoir. « L’appareil scuritaire tient et la grve gnrale n’a pas russi », constate Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe.

La menace d’une intervention russe, explicite depuis la semaine dernière, mais dans tous les esprits depuis la mi-août, joue également un rôle de premier plan. Les manifestations vont se poursuivre, mais le pouvoir mise sur l’usure de la contestation dans les semaines qui viennent. C’est déjà le cas dans les villes de province.

Italie. Face à une situation qui ne cesse de s’aggraver, le maire de Lampedusa, Toto Martello, a annoncé la convocation des représentants des associations professionnelles de l’île pour déclarer « une grève générale ».

Suède. Des manifestants ont lancé des projectiles contre les forces de l’ordre et mis le feu à des débris dans la troisième ville suédoise, Malmö, après qu’un militant anti-islam a mis le feu à un coran. Ce qui a été filmé par des militants et diffusé sur les réseaux sociaux.

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