19 juin 2016

Les Vikings traversent à nouveau l’Atlantique…

Par Euro Libertes

Rémi Tremblay, correspondant d’EuroLibertés au Québec

C’est mission accomplie pour les Vikings modernes du Draken Harald Harfagre parti de Norvège le 26 avril dernier. Un millier d’années après leurs prédécesseurs, les hommes du capitaine Björn Ahlander réussirent leur traversée de l’Atlantique, arrivant le 1er juin à Terre-Neuve, ou Vinland comme les anciens guerriers venus du nord surnommaient cette terre.

L’accostage eut lieu au petit port de Saint-Anthony, près du site de l’Anse aux Meadows, un ancien village viking découvert en 1963 et qui est aujourd’hui protégé par l’UNESCO.

Deux semaines plus tard, c’est au tour de la capitale nationale, Québec, de recevoir leur visite, après la petite ville de Baie-Comeau sur la Rive Nord du fleuve Saint-Laurent où les Vikings modernes avaient été accueillis par de nombreux Québécois venus saluer leur exploit, dont l’équipe de hockey locale qui porte le nom de Drakkar. Il faut savoir que la vitesse maximale de ce navire est de 14 nœuds, soit environ 25 km/h.

Bâti en chêne, le « long ship » mesure 33 mètres de long, ce qui en fait le plus long drakkar des temps modernes. Sa construction débuta en 2010 et ce n’est qu’en 2012 qu’il prit la mer pour de petits voyages. En 2014, ce bateau qui était à l’origine un projet historique, prit l’océan pour la première fois, reliant sont port d’attache Haugesund en Norvège et Liverpool en Grande-Bretagne.

Les 28 Vikings provenant d’Europe, mais aussi d’Amérique, remontent actuellement le Saint-Laurent et s’arrêteront pour la fête du Canada, le 1er juillet, à Toronto.

Si rien n’indique que les Vikings remontèrent réellement le Saint-Laurent comme les Basques et Bretons qui y pêchaient la baleine et la morue, rien ne prouve le contraire et cela n’empêche pas nos modernes Vikings de prolonger l’aventure de leurs lointains ancêtres. En fait, l’objectif de l’équipage est de se rendre dans les Grands Lacs, qui délimitent le Canada des États-Unis, pour y prendre part à la compétition Tall ship challenge Great Lakes 2016, où convergeront des équipage du monde entier.

Par la suite, ce sera le tour de la Côte est d’être visitée par ces aventuriers modernes.

Ce drakkar fut construit de façon artisanale d’après les descriptions des sagas nordiques en essayant de respecter les méthodes du VIIIe siècle. L’équipage d’une trentaine d’hommes et femmes est dirigé par le Suédois Björn Ahlande qui dut manœuvrer dans l’Atlantique Nord en évitant les icebergs, ce qui fut, d’après un porte-parole rejoint par les médias sociaux, le principal défi.

Lire aussi sur ce sujet des Vikings en Amérique le livre qui vient de paraître aux éditions Dualpha, Le grand voyage du Dieu-Soleil de Jacques de Mahieu. Le professeur de Mahieu apporte avec ce livre les preuves formelles de l’arrivée, cinq siècles avant Christophe Colomb, des drakkars vikings en Amérique. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :