Trois dates événementielles pour bien marquer ce bicentenaire
Michel Grimard, président du ROUE (Rassemblement pour l’Organisation de l’Unité Européenne)
L’invitation du Président Donald Trump à assister au défilé du prochain 14 juillet à Paris, que lui a adressée le président de la République française, paraît faire la quasi-unanimité des médias, qui voient dans l’acceptation du Président américain, une grande victoire diplomatique de la France.
Nous sommes tentés, vraisemblablement car nous ignorons tout de la finesse de cette décision, de l’interpréter a contrario. Les lauriers nous semblent revenir au Président Donald Trump qui peut se targuer d’être invité en Europe, alors que durant son séjour, il a refusé de s’engager à la défendre (non application de l’article 5 de la charte de l’Alliance) et qu’il n’a pas hésité à humilier la France, en se retirant de la COP 21.
Justifier cette invitation, au motif de commémorer le centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis auprès des Alliés, s’avère peu judicieux, d’autres dates paraissant plus appropriées.
C’est à l’issue de l’agression allemande, notamment sous-marine, que les Américains ont rompu, en 1917, avec leur politique de stricte neutralité, adoptée jusque-là. Le Congrès américain a voté l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne le 6 avril 1917. Dans la foulée, une première escouade d’Américains a débarqué à Boulogne-sur-Mer, le 13 juin 1917, le gros du contingent à Saint-Nazaire, le 26 juin 1917.
Voilà trois dates événementielles, pour bien marquer ce centenaire. La logique, comme l’honnêteté intellectuelle, aurait voulu que l’une des trois soit choisie.
Cet engagement, centenaire, méritait une commémoration respectueuse des valeurs auxquelles il se rattache.
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