3 février 2017

Robert Ménard à Bruxelles

Par Lionel Baland

 

Ce mercredi 1er février 2017, le maire de Béziers Robert Ménard s’est rendu à Bruxelles en Belgique afin d’y présenter son dernier ouvrage Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir.

Abecedaire de la France qui ne veut pas mourir (Éditions Pierre-Guillaume de Roux).

Abecedaire de la France qui ne veut pas mourir (Éditions Pierre-Guillaume de Roux).

Le Cercle Pol Vandromme, du nom d’un écrivain et journaliste belge décédé qui fut compagnon de route et exégète de l’école littéraire française des hussards, l’a reçu dans un hôtel cossu de la capitale de l’Union Européenne, de la Belgique et de la Flandre.

Le fondateur de Reporters sans frontières a pu expliquer son évolution politique, depuis la gauche radicale jusqu’à la droite patriotique. Sa préoccupation principale ayant toujours été, tout au long de ce parcours, la liberté d’expression.

Son objectif est de modifier les choses. Or, si celles-ci ne changent pas, c’est, selon lui, de notre faute car nous nous plaçons nous-mêmes des limites qui n’existent que dans nos têtes.

Robert Ménard estime que la volonté l’emporte sur tout le reste. Face à la dégradation de la situation à Béziers, en 2014, il est devenu maire de cette ville qui emploie 2 200 personnes et compte 75 000 habitants. Il a depuis lors profondément modifié l’état du centre-ville, a triplé les effectifs de la police et développé une mutuelle pour tous les habitants qui est à moitié prix de ceux pratiqués par les autres organismes semblables (40 % des habitants de Béziers, quatrième ville la plus pauvre de France, vivent des minima sociaux).

Tous les musées et expositions y sont gratuits. Le prix du gaz est le moins cher de France.

La politique du maire semble porter ses fruits, car, lors d’autres scrutins, des candidats proches de ses idées obtiennent au deuxième tour plus de 50 % des voix en cet endroit. Robert Ménard subit les attaques de ses adversaires politiques et fait l’objet en ce moment de 29 procès.

Il estime que personne ne veut plus du « vivre ensemble ». Il le voit tous les jours. Quartier par quartier, HLM par HLM, cage d’escalier par cage d’escalier. Une de celle-ci est consacrée aux Maghrébins, une autre aux Turcs, une aux Gitans, une… aux autres !

Les gens viennent le voir pour obtenir un emploi ou une habitation sociale. Or, certains de ces logements sont disponibles, mais personne n’en veut, y compris les Maghrébins, car ils sont situés dans le quartier maghrébin.

Depuis qu’il est devenu maire, Robert Ménard est sous surveillance constante de la presse en place et celle-ci essaye par tous les moyens de l’attaquer. Il a, lors de la conférence, conté ses mésaventures au sein de la presse du système, de laquelle il a été éjecté pour « déviance idéologique ». Il estime que le rôle de la presse est avant tout de dire ce qu’elle voit. Pourtant, selon lui, les médias du système ne remplissent pas cette tâche.

S’il n’est pas d’accord avec toutes les idées de Marine Le Pen (par exemple, il estime que le cumul des mandats est impossible, contrairement au Front national, car le poste de maire occupe selon lui plus qu’un temps plein), Robert Ménard votera pour elle lors des élections présidentielles. Il pense qu’on ne changera pas la France sans le Front National, mais pas seulement avec ce parti, il faudra l’aide d’autres forces politiques qu’il faut convaincre.

En tant que maire, il préfère que la France soit gouvernée par la droite plutôt que par la gauche parce que cette dernière lui fait de nombreux problèmes et lui met des bâtons dans les roues. Il préfère Sarkozy à Hollande et ajoute que s’il peut tenir les propos qu’il tient, c’est parce que son travail de maire est efficace et que les gens, avec lesquels il a de nombreux contacts, lui font confiance.

Il conclut que nous avons besoin d’un peu de courage et de nous dire que nous ne pouvons pas aimer nos enfants et la France et la laisser aller ainsi à vau-l’eau : « Essayons de mettre à la tête de la France des gens qui vont l’aimer un peu plus fort que s’aimer soi-même. »

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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