15 juin 2016

Orlando et le terroriste musulman (et congelé)

Par Nicolas Bonnal

 

Le plus important repose sur une simple observation : quand on retrouve un terroriste musulman sur un champ de bataille, il est important qu’il soit mort, muet (le tchétchène à Boston) ou congelé. En tout cas silencieux.

Le cinéaste finnois Renny Harlin réalise et produit en 1995 Au revoir à jamais, avec son épouse Geena Davis et mon acteur black préféré Samuel Jackson. Elle est mère de famille et surtout tueuse programmée par MK Ultra et la CIA, lui un détective privé très magouilleur qui va se surpasser. Le film surfe sur les grands fantasmes de la conspiration : les terroristes sont tous agents secrets bossant pour notre cher État profond. Les attentats servent à réclamer des crédits, à foutre la trouille, à faire monter les politiques dans les sondages. Ils servent à gagner les élections.

Jusqu’ici, rien que nous n’ayons constaté de vive vue. D’ailleurs, Guy Debord avait déjà tout dit dans ses Commentaires qui avaient déclenché la colère de l’hydre : « Mais l’ambition la plus haute du spectaculaire intégré, c’est encore que les agents secrets deviennent des révolutionnaires, et que les révolutionnaires deviennent des agents secrets. »

Le film affirme (un gros produit qui passe dans toutes les salles du monde donc) que les attentats du World Trade Center, ceux de 1993, sont le fruit des services (ou sévices) secrets. On vous cite le texte du scénariste Shane Black (voir son Dernier samaritain, pas piqué des vers sur les milieux du foot US) : « … World Trade Center bombing, remember ? During the trial, one of the bombers claimed the CIA had advance knowledge » (La bombe du World Trade Center  tu te souviens ? Eh bien on dit que la CIA savait ce qui allait se passer).

Jusque là rien que du prévisible. On a les attentats rigolos de Boston, de l’Australie, de Toronto. Mais, dans le film, les sévices secrets veulent faire craquer un barrage pour réclamer plus d’argent et de lutte contre le terrorisme (comme dit mon ancien éditeur Bill Bonner, on a tué douze américains depuis 2001, mais la lutte contre la Terreur a coûté 5000 milliards de dollars).

Il faut donc un patsie, comme préconisait le bon vieux Gary Oldman dans JFK : Le couillon cheap qui va porter le chapeau.

Et on l’amène, le bon arabe congelé, et on le mettra sur le site du barrage pour pouvoir incriminer le jihad terroriste islamique international. On pourra liquider ce qui reste de monde arabe, en Syrie, en Irak, au Liban ou ailleurs.

Sans oublier les Palestiniens.

Puisqu’on parle de JFK, on citera au passage le producteur Arnon Milchan, un des pairs d’Hollywood avec Avi Lerner (qui a dit que les producteurs US sont juifs ? Encore de l’antisémitisme ! ils sont Israéliens). Il est un des pères du nucléaire là-bas.

Voyez Haaretz ;

Et Haaretz de rajouter que le terroriste afghan d’Orlando travaillait pour une société œuvrant en Israël.

Qui a dit qu’on nous mentait ? Celui qui dit qu’on vous ment fait partie de la conspiration !!!

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