Marine Le Pen, Frauke Petry et Geert Wilders à Coblence.
Ce samedi 21 janvier 2016, le groupe politique du Parlement européen Europe des Nations et Libertés (ENL), regroupant principalement le Front National de Marine Le Pen, le PVV de Geert Wilders (Pays-Bas), le FPÖ (Autriche), la Ligue du Nord (Italie), le Vlaams Belang (Belgique-Flandre) et un des deux députés de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), a tenu un meeting et une conférence de presse, sous le slogan « Liberté pour l’Europe », à Coblence en Allemagne, le long du Rhin. La police s’est déployée en nombre afin de protéger le rassemblement.
Marine Le Pen a mis en avant dans son discours l’entrée en fonction de Donald Trump aux États-Unis et le Brexit au Royaume-Uni avant de déclarer : « 2016 a été l’année au cours de laquelle le monde anglo-saxon s’est réveillé. 2017 sera, j’en suis sûre, celle du réveil des peuples d’Europe continentale. »
Geert Wilders s’est exprimé en allemand. Il a déclaré : « Nous sommes devenus des étrangers dans nos propres pays » et a fait huer la Chancelière Angela Merkel.
Les journalistes du système, venus en nombre, ont, durant la conférence de presse, posé des questions dont le but n’était pas d’obtenir des informations intéressantes, mais de chercher à démolir l’image des partis patriotiques présents. Interrogé sur le fait que ces derniers pourraient ne pas percer électoralement en 2017, Geert Wilders a répondu que le génie est sorti de la bouteille et n’y retournera pas, que les journalistes le veuillent ou non.
L’objectif principal du rassemblement a été de constituer un front européen de patriotes avant le scrutin présidentiel en France et les législatives aux Pays-Bas et en Allemagne. Lors de la conférence de presse, la dirigeante de l’AfD Frauke Petry et celle du Front National Marine Le Pen se sont assises côte à côte, ce qui marque une évolution de l’AfD qui autrefois rejetait tout rapprochement entre les deux partis.
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