30 juillet 2024

JO : mondialisme et pluralité encensés

Par Richard Dessens

Quelle magnifique occasion que les Jeux Olympiques pour louer et transcender les théories mondialistes, mixitaires, enrobées de l’utopie pacifiste de bon aloi en ces circonstances.

Il n’est qu’à écouter Emmanuel Macron ou son ineffable ministre Oudéa-Castéra -entre beaucoup d’autres- qui répètent à l’envi l’idéal de la pluralité nécessaire à la vie de nos sociétés dépecées. La cérémonie d’ouverture en fut une superbe illustration mettant en scène – et en Cène – les transgenres, LGBT+ en tous genres, comme le grand projet mixitaire imposé pour l’épanouissement de notre peuple. Toute la faune culturelle d’extrême gauche avait été convoquée pour bâtir ce superbe spectacle où même la Garde républicaine fut grotesque en se trémoussant sur une Aya Nakamura au top de son génie. Seules notes discordantes : la transmission finale de la flamme et l’émouvante interprétation de l’Hymne à l’amour d’Édith Piaf par une Céline Dion inspirée.

La pluralité, voilà la solution à toutes nos divisions parait-il. À condition de s’aligner sur toutes les minorités, sur les transgenres, sur l’exaltation des valeurs extra-européennes portées par l’immigration (cette « chance pour la France » comme l’avait pronostiqué Bernard Stasi – un RPR faut-il le rappeler – en son temps) ; sur le rejet de toute histoire et culture européennes. Là où les Anciens valorisaient les identités et les valeurs homogènes d’un même peuple à la même destinée, au même devenir pour exalter son génie et garantir son épanouissement et son rayonnement, M. Macron, consorts et consœurs franco-européens, exaltent l’exact opposé, prétendant que l’unité d’un peuple ne peut se réaliser que dans la diversité des mœurs, des cultures et des identités ; c’est-à-dire avec l’objectif de la disparition des peuples historiques qu’il convient d’admirer et de précipiter dans un chaos subversif imposé, voulu et souhaité.

C’est tout cela qu’incluait cette magnifique cérémonie d’ouverture, sans même citer cette plaisanterie qui a fait tant rire nos élites : Marie-Antoinette portant sa tête décapitée avec un goût exquis, ou une Cène obscène si rigolote, ou même les vêtures de SDF que portaient les « mannequins » transgenres d’un défilé de mode qui a tant mis en valeur la grande couture française.

Mais le clou de la cérémonie fut la dérision et l’obscénité de la Cène, campée par tout ce qui constitue la « pluralité » heureuse de toutes les déviances autorisées par la nouvelle conception de la liberté individuelle débridée (sans même évoquer les « trouples » nouveau mot d’un nouvel objectif du nouvel amour courtois moderne). Les porte-paroles de la Cérémonie et les commentateurs quasi-unanimes ont applaudi au nom de la « laïcité » qui autorise la critique « des » religions, comme entendu, vu et lu dans la presse. On pourrait y souscrire si ce n’était l’immense hypocrise et le ressort idéologique d’extrême gauche qui sous-tendent de tels commentaires, après les avoir imprégnés depuis des années.

En effet, on parle « des » religions mais une seule est visée en réalité. On aurait attendu un tableau avec les carricatures de Charlie Hebdo, ou une scène ridiculisant le Prophète. Là, la laïcité aurait été respectée avec objectivité. Mais alors tous auraient hurlé à l’« islamophobie », car attaquer l’Islam est politique et relève d’une sorte de crime islamophobe. Traîner dans la boue et la dérision le christianisme est juste drôle et conforme à la laïcité. D’autant que même si on n’est pas catholique ni chrétien, c’est au plan culturel et politique que l’indignation déborde.

Comment le peuple ne s’insurge-t-il pas devant de tels exactions idéologiques ? Quelle passivité béate d’un peuple de moutons anesthésiés qui s’esbaudit devant un spectacle qui le condamne à mort à plus ou moins long terme.

Après avoir voté en masse pour la gauche et l’extrême gauche le 7 juillet dernier, il n’est pas étonnant que le peuple français ait applaudit au deuxième acte du lavage de cerveau mené par les idéologies mortifères que véhiculent, chacune dans leur couloir avec leurs nuances finaudes, macroniens, vauquieziens ou mélanchonistes, le grand projet d’une mixité plurale destructrice de toutes nos identités.

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