Dans L’Associé du diable, film-phare des années Clinton (le babélien tour de table des associés du diable Pacino évoque les méphitiques agents de Goldman Sachs qui ont anéanti l’Europe – Sutherland, Draghi, Barroso, Rasmussen), le jeune ambitieux joué par Keanu Reeves doit défendre un promoteur immobilier véreux (Eddie Barzoon, incarné par un acteur géant) accusé de plusieurs meurtres ; et il gagne.
Le promoteur a un appartement situé sur Central Park, et cet appartement de Trump Tower est celui de « The Donald » lui-même !
Dans son commentaire, le réalisateur Taylor Hackford souligne comme ça, au passage, chez Donald Trump, une attitude baronniale très appréciable. Trump a été traité de Moghol (mogul, un compliment là-bas) par Larry King, de Showman par Woody Allen qui a dit à Cannes que ce serait l’année d’Hillary. Le vieux briscard ne croyait pas si bien dire.
Trump a été le caméo (personnage célèbre qui intervient dans un film) préféré des stars hollywoodiennes (qui veulent aujourd’hui le fusiller, mais c’est trop tard pour tuer le golem, camarades) dans une vingtaine de films, et il apparaît dans la comédie fantastique de Ben Stiller Zoolander : le satanisme, la mode, la drogue, l’écologie, les Illuminés, la programmation mentale, le complot false flag, tout y est dans ce scénario qui se mêle de faire assassiner à New York le président de la Malaisie, le petit pays des Boeing disparus.
Dans mon livre sur Donald Trump, le candidat du chaos (1), pour mon chapitre sur ses idées et ses réflexions, j’ai dû absorber sa drôle de littérature de développement personnel. Donald Trump a lu ou s’est imprégné grâce à ses assistants de Sun Tzu, de Thoreau, de Jung, et il n’est jamais ridicule sur le plan de l’expression et de la réflexion. Il a eu la chance comme un autre hollywoodian candidate, Ronald Reagan, d’être considéré comme un idiot par les as de nos médias. C’est pourtant une bonne leçon de Sun Tzu : ne pas sous-estimer, se faire sous-estimer.
On va voir si la machine affolée de la dynastie Clinton, machine à tuer, à racketter, à assassiner, à piller, à violer les ambassadeurs US va finalement s’enrayer faute de munitions (voyez la fin de Collateral : à bout de munitions, Tom Cruise s’éteint dans sa rame de métro). Et si Trump est élu, on va voir s’il sera capable de renvoyer l’OTAN à sa place et de faire la paix avec la Chine et la Russie. Il faudra aussi qu’il sauve son peuple de toutes les menaces de l’horrible ère d’Ubu Obama.
Enfin, il faudra qu’il tienne plus longtemps que le 22 novembre. Car si le 8 marque l’encroûtement à Stalingrad, le débarquement de Cherchell (et donc le tournant de la guerre), le 9 l’abdication du Kaiser, la nuit de cristal ou la chute du mur, le 22 marque l’assassinat de JFK.
Si Trump gagne, nous ne savons pas si nous aurons la troisième guerre mondiale. Mais nous fêterons nous notre victoire : celle du web démocratique contre la presse oppressante aux ordres des oligarques.
Note
(1) Donald Trump, le candidat du chaos, éditions Dualpha, Nicolas Bonnal, 202 pages, 25 euros. Pour commander le livre, cliquez ici.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
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Essayiste et chroniqueur politique, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma… Derniers livres parus aux Éditions Dualpha : Le paganisme au cinéma ; La chevalerie hyperboréenne ; le Graal et aux Éditions Déterna Donald Trump, le candidat du chaos. Il est le correspondant d'EuroLibertés en Espagne.