15 avril 2020

Confinement : sanction prolongée !

Par Philippe Randa

« Il y a eu trois épidémies au XXe siècle aux bilans autrement dramatiques
– à ce jour – que l’actuelle épidémie de coronavirus…
Il n’a pourtant jamais été question alors de confinement que nos aînés
n’auraient probablement pas accepté avec la même sidération
– pour ne pas dire soumission – que les Français d’aujourd’hui… »

 

Entretien avec Philippe Randa (Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

 

Confinement, encore un mois de plus ; c’était prévisible, non ?

Pour le moins sous-entendu et quasi officiellement annoncé avant même que le Président de la République ne le confirme. On se demandait simplement si la sanction serait à nouveau de 15 jours dans un premier temps ou davantage. C’est davantage, donc !

confinement

Vous parlez de sanction, alors qu’il s’agit tout de même de sauver des vies !

L’un n’empêche pas l’autre : qu’aujourd’hui, on doive limiter la catastrophe humanitaire en ralentissant autant que faire se peut, par une mesure extrême, l’arrivée de malades dans nos hôpitaux incapables de les accueillir tous en même temps, est une chose ; constater que les hôpitaux n’avaient plus les moyens de faire face à une pandémie, en est une autre ! Il ne s’agit pas de « sauver » des vies, mais de gérer une épidémie dans un contexte de pénurie de matériel et d’affolement gouvernemental !

Vous dîtes que les hôpitaux n’ont « plus » les moyens, c’est-à-dire ?

La Grippe de 1968, appelée « grippe de Hong Kong », a fait un million de morts au total (estimations de l’OMS) et plus de 30 000 en France à la fin de l’année 1969. Il a fallu l’actuelle épidémie de coronavirus pour que la plupart d’entre nous s’en rappellent, voire ne l’apprennent… À l’époque, comme un article récent du Dauphiné l’a indiqué, ce million de morts l’a été « dans l’indifférence générale » ; c’était pourtant la troisième grave épidémie du XXe siècle après la célèbre grippe mensongèrement baptisée « espagnole » (entre 20 et 40 millions de morts juste après la fin de la Grande Guerre) et la « grippe asiatique » et ses 2 millions de morts en 1957 (estimations de l’OMS), dont « au moins » (les estimations diffèrent) 15 000 en France. Un bilan autrement dramatique – à ce jour et après 4 mois de crise – de l’actuelle épidémie de coronavirus. Il n’a pourtant jamais été question alors de confinement total que nos aînés n’auraient probablement pas accepté avec la même sidération –pour ne pas dire soumission – que les Français d’aujourd’hui. À l’époque, les hôpitaux, surtout après la IIe Guerre mondiale, étaient en état de faire face à une épidémie. De nos jours, ils ne le sont plus… Et pour cause ! On ne peut pas  accueillir « toute la misère du Monde », considérer l’assistanat social comme un droit inaliénable ou encore continuer de se pâmer d’admiration devant la réduction du temps de travail… et conserver des structures hospitalières optimales ou même minimales… tout comme des forces militaires ou policières dignes de ce nom, d’ailleurs !

Les événements actuels pourraient au moins faire bouger les lignes dans le futur…

On peut l’espérer en tout cas…

Les sondages d’opinion semblent pourtant catégoriques : une majorité de Français acceptent, désirent même, le confinement pour se protéger…

Les sondages ne sont pas forcément malhonnêtes ou truqués, mais d’expérience, ce qui est vrai un jour pour une majorité de l’opinion publique peut très bien être faux le lendemain… Beaucoup de nos compatriotes, aujourd’hui, ont peur. On les comprend ! Depuis janvier dernier, les médias ne parlent que de l’épidémie de coronavirus et chaque jour les compteurs affichent l’augmentation du nombre de morts. À notre époque, la mort n’est plus considérée par beaucoup comme une échéance aussi inévitable que naturelle, mais comme un véritable scandale, digne des temps passés. Ce n’est plus : « Que fait Dieu ? », mais « Qu’attend le gouvernement pour interdire une bonne fois pour toutes de mourir ? »… Quand la menace de l’épidémie aura disparu, que les gens découvriront la réalité des conséquences économiques des deux mois d’interdiction – de fait – du travail, qu’ils ne pourront accéder à leurs sacro-saintes vacances d’été (et d’hiver ?) faute de moyens financiers ou parce que leurs lieux de villégiature habituels seront déclarés zones interdites par « prévention », comment considèreront-ils les mensonges… qui leur auront fait tant de mal ?

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