20 novembre 2020

Confinement « léger » et manifestations en Allemagne

Par Euro Libertes

Le culte religieux n’a pas été interdit en Allemagne malgré les mesures sanitaires liées à la pandémie. Les manifestations n’ont pas été interdites non plus car, comme pour le culte, on craignait qu’une telle interdiction ne soit contraire à la Constitution. Nos voisins germains mettent donc cette liberté à profit pour exprimer dans la rue leur opposition aux restrictions. Ils étaient des milliers mercredi à Berlin devant le Parlement où les députés adoptaient une loi sur la « protection contre les infections » afin de donner une base légale aux mesures adoptées par le gouvernement pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19.

La tension était forte et il y a eu des affrontements avec la police qui protégeait les abords du bâtiment. Les forces de l’ordre ont fait état de neuf blessés dans leurs rangs et elles ont procédé à 190 arrestations tandis que le syndicat de journalistes DJU parlait de 32 agressions contre des membres de la profession, principalement de la part de sympathisants du mouvement Querdenken (un nom que l’on pourrait traduire par « pensée non conformiste »). Du côté des sympathisants et membres du parti libéral-conservateur Alternative pour l’Allemagne (AfD), première force d’opposition au Parlement face à la grande coalition, la loi débattue mercredi était parfois comparée à la loi de 1933 qui permit à Hitler de consolider son pouvoir et de mettre fin à la démocratie. La comparaison fait hurler la gauche qui s’estime seule habilitée à manier le point Godwin, ce dont elle ne se prive jamais vis-à-vis de l’AfD.

Le deuxième confinement en vigueur dans l’ensemble de l’Allemagne depuis le 2 novembre est pourtant qualifié de confinement « léger ». Les écoles restent ouvertes, les maisons de retraite continuent de recevoir des visiteurs, les magasins fonctionnent mais doivent limiter la fréquentation à un client pour 10 m², et il n’y a pas d’interdiction de s’éloigner de son domicile comme en France. En revanche, la consommation sur place est interdite dans les restaurants et cafés, les événements de masse ont été annulés, les déplacements et voyages non indispensables sont déconseillés, les séjours touristiques à l’hôtel sont proscrits, le télétravail est fortement recommandé, et l’on ne peut se rassembler dans les lieux publics à plus de dix personnes provenant de deux maisonnées au maximum. Les centres de loisir comme les piscines, saunas et salles de musculation sont fermés et les compétitions sportives se déroulent sans spectateurs.

Mercredi, les autorités signalaient 20 801 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures, ce qui amène le nombre cumulé de cas diagnostiqués depuis le début de la pandémie à 833 307 avec 294 541 cas encore actifs et 13 492 décès liés à la pandémie depuis le printemps, alors que les capacités hospitalières en thérapie intensive sont occupées à environ 70 % de leur capacité au niveau national.

Fin octobre, 51 % des Allemands considéraient les mesures prises avant ce nouveau confinement comme suffisantes, 32 % les voyaient comme insuffisantes et 15 % estimaient qu’elles allaient déjà trop loin. Avant la manifestation de Berlin mercredi, il y avait déjà eu des heurts entre des manifestants anti-restrictions et la police à Francfort samedi dernier et à Leipzig le samedi d’avant, quand vingt mille personnes étaient venues crier leur mécontentement.

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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