17 juillet 2018

Vive l’Union Française !

Par Jean-Pierre Brun

Alors que d’un coup de balai magique et de pelle miraculeuse, le général de Gaulle jetait dans les poubelles de l’histoire la dépouille de cet empire colonial français, honte de la Terre entière, pour lui substituer une aussi prometteuse que généreuse « Communauté », des humanistes et autres esprits de progrès se réjouissaient plus spécifiquement de la disparition de cet esclavagisme sournois qui jusque-là caractérisait le sport français.

Affiche illustrée émanant du secrétariat d'Etat aux Colonies pour le recrutement de militaires, de savants et de techniciens dans les colonies. Représente un militaire avec un képi et un savant avec un casque colonial penché sur son microscope. Signée par Pierre Fix-Masseau. Editée par l'édition du secrétariat général de l'Information. Sans lieu ni date (dates extrêmes 1940-1944).

Affiche illustrée émanant du secrétariat d’Etat aux Colonies pour le recrutement de militaires, de savants et de techniciens dans les colonies. Représente un militaire avec un képi et un savant avec un casque colonial penché sur son microscope. Signée par Pierre Fix-Masseau. Editée par l’édition du secrétariat général de l’Information. Sans lieu ni date (dates extrêmes 1940-1944).

Désormais, à titre d’exemple, Ali Brackchi, « le Planeur des sautoirs », recordman de saut en longueur, Rachid Mekloufi « le Fennec des surfaces », Chérif Hamia, le « Baby Face » des Américains, champion d’Europe de boxe, pouvaient désormais défendre fièrement les couleurs de l’Algérie, Thiam Papa Gallo, « La liane de Dakar », sauteur en hauteur, et Abdou Seye, « la flèche de Saint-Louis », celles du Sénégal…

Enterrée l’Algérie de papa. Oublié le vilain temps des colonies. Et que vivent dans la félicité retrouvée ces toutes nouvelles républiques, à jamais démocratiques et viscéralement populaires !

Cependant en scrutant le curriculum vitae de chacun des vingt-trois membres de l’équipe de France de football engagée dans la coupe du monde 2018, on découvre que treize d’entre eux ont des origines africaines : trois Maliens, deux Camerounais, trois congolais, un Sénégalais, un Togolais, un Angolais, un Algérien, un Marocain.

Comment trouver choquant ce qui n’est que logique ? D’ailleurs n’est-il pas réjouissant de voir ces jeunes gens chanter l’hymne national (ce que certains de leurs aînés refusaient de faire, il y a encore quelques années).

N’en déplaise au grand Charles qui décidément n’avait pas la main verte, sa greffe de la Communauté n’a jamais donné que le méchant surgeon parasite de la Françafrique. Ses raisins amers ont eu tôt fait de gâter les dents des enfants au point de les inciter à se tourner vers cette grand-mère d’adoption, quelque peu oubliée certes, mais dont les anciens, ces fameuses bibliothèques vivantes chères aux ethnologues, pouvaient encore vanter la qualité des vergers et la douceur des fruits. Deschamps serait-il meilleur pépiniériste que ne le fut le général de Gaulle. Pourquoi pas !

Peut-on pour autant parler d’une Union Française retrouvée ? Non, mais à l’occasion des cérémonies protocolaires d’avant-match, je ne peux m’empêcher de fredonner un chant de marche aujourd’hui oublié.

« C’est nous les Africains qui revenons de loin,

Nous venons des colonies pour défendre le pays,

Nous avons laissé là-bas nos parents, nos amis,

Et nous avons au cœur une invincible ardeur,

Car nous voulons porter haut et fier,

Le beau drapeau de notre France entière… »

Et lorsque je me retourne vers un passé encore récent je me surprends à murmurer : « Tout ça pour ça ! ».

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