Attentats de Nice : la France entre terrorisme et mondialisme
Les faits
Jeudi 14 juillet à Nice, un camion a foncé dans la foule sur la promenade des Anglais, renversant les personnes qui se trouvaient sur son chemin, sur une distance de 2 km. La célèbre avenue était fermée aux véhicules et donc remplie de monde alors que le feu d’artifice donné pour la fête nationale venait de se terminer. Le poids lourd de 15 m de long qui roulait à 90 km/h a fauché les personnes se trouvant sur son passage « comme des quilles » d’après les témoins. Le ministère de l’Intérieur donne le bilan provisoire d’au moins 84 morts et cinquante blessés graves. Comme le montrent les images de l’événement, le mouvement de panique s’est ensuite propagé dans une grande partie du centre-ville.
Le tueur
Selon les premiers éléments recueillis par la police judiciaire, le tueur serait un homme de double nationalité tunisienne et française âgé de 31 ans. L’homme était sous contrôle judiciaire depuis le 27 janvier pour « violence », mais pas pour radicalisation. Il habitait dans les quartiers de l’Est de Nice, quartiers connus pour leur forte densité de populations nord-africaines.
Le mode opératoire
En septembre 2014, Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole de l’organisation terroriste « État islamique » avait donné comme consigne de passer à l’action de manière isolée et avec n’importe quelle arme disponible :
« Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle, débrouillez-vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture… »
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