Après 12 jours de maladie : Boris Johnson en soins intensifs
par
Il était logique que des personnalités de premier plan soient aussi atteintes, compte tenu de l’ampleur de la pandémie. A ce jour, 75 000 personnes ont perdu la vie, au niveau mondial. Le docteur Dor, l’acteur Jean-Laurent Cochet, et des dizaines d‘autres personnalités ont perdu la vie ces derniers jours. Mais Boris Johnson, dit Bojo pour les Britanniques (et d’ailleurs aussi pour le monde entier), est pour l’heure la plus haute personnalité mondiale à la fois identifiée comme positive au COVID-19, hospitalisée, et désormais placée en réanimation et soins intensifs, c’est-à-dire menacée dans sa vie même.
Etre en réanimation et en soins intensifs est en effet le degré le plus inquiétant dans l’échelle des risques. Des personnalités d’une telle stature sont spécialement exposées, compte tenu du nombre de personnes rencontrées ou croisées chaque jour, et ce, en dépit de toutes les précautions prises. Boris Johnson a 55 ans ; il était en bonne forme jusqu’à présent et en particulier, il ne fume pas. Les fumeurs sont beaucoup plus à risque au regard de ce type de maladie. En revanche le Premier ministre était un peu en surpoids, ce qui est un autre facteur de risque. Les photos diffusées ce mardi le montrent d’ailleurs amaigri.
Testé positif le 27 mars, Bojo ne présentait guère de symptômes néanmoins, et il pouvait encore espérer échapper aux effets les plus néfastes de la maladie. Mais dimanche soir, la fièvre persistait, et le Premier ministre a été hospitalisé. Lundi après-midi, son état s’aggravait, et c’est à ce moment qu’il a été placé en soins intensifs, une ventilation risquant de devenir nécessaire.
Celui qu’une certaine presse française décrivait comme fantasque et dilettante avait néanmoins continué, jusqu’à ce moment, à gouverner, depuis sa chambre d’hôtel, par visioconférences. Depuis lundi, il est remplacé par son ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab.
786 morts de plus le 7 avril
Le Royaume-Uni semble être actuellement au pic de l’épidémie, ayant dépassé mardi soir les 6 000 morts. Pour la seule journée de mardi, on comptait 786 morts de plus, alors que ces deux derniers jours l’espérance de l’atteinte d’un palier était dans toutes les têtes.
Dans la matinée, la reine a envoyé un message personnel à la famille Johnson, l’assurant de ses pensées, et souhaitant un plein et rapide rétablissement au Premier ministre. Donald Trump et Emmanuel Macron ont également envoyé des messages de soutien.
Toutefois mardi soir, l’état de santé de Bojo restait très inquiétant. Il était certes toujours conscient, « et de bonne humeur », a fait savoir son porte-parole. Et il suivait un traitement qui ne nécessite pas, en fait, de ventilation mécanique ou une quelque autre assistance respiratoire artificielle. Mais le temps qui passe ne se traduit pas, pour l’heure, par une amélioration notable, c’est ce qui inquiète les médecins, ses proches, et la classe politique. Car cela fait douze jours à présent que le Premier ministre tousse et a des poussées de fièvre élevées.
Son transfert dans une unité de soins intensifs est présenté comme une simple précaution, au cas où il aurait soudain besoin de ventilation respiratoire. L’hôpital Saint-Thomas, où il est donc soigné, possède une machine d’oxygénation extracorporelle par membrane. Simple principe de précaution ? Ou crainte d’une nouvelle détérioration de sa santé ?
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99