Adieu Torrens ! Adieu Willsdorf ! Adieu Caron ! Adieu Lanvern ! Adieu Perrin !
Jeudi 21 avril : l’information tombe comme un couperet. Cette radio périphérique annonce la mort de Jacques Perrin en rappelant qu’il laissera dans l’histoire du cinéma français l’image à jamais juvénile du prince de Peau d’Âne, de Maxence, le matelot blondinet des Demoiselles de Rochefort, celui qui s’apprêtait à partir « en perm’ à Nantes ».
Pour un nombre réduit de nostalgiques de la défense des causes perdues, l’officier Perrin, capitaine de frégate dans la réserve citoyenne de la Marine nationale, restera à jamais le soldat, le vrai, quatre fois rappelé sous les drapeaux par Pierre Schoendoerffer.
Comment oublier le visage émacié du sous-lieutenant Torrens, frais émoulu de Saint-Cyr, engagé dans une retraite improvisée à la tête d’une section de partisans sous le regard critique d’un sous-officier rompu aux réalités de la guérilla.
Comment ne pas voir resurgir la dégaine désinvolte de Willsdorf, Le Crabe-Tambour, qui balaie royalement sur son passage les règles de la bienséance militaire pour mieux mener à leur terme ses combats pour l’honneur et la fidélité, vertus dont l’opinion se contrefiche républicainement.
Comment ignorer Caron et le drame vécu par les siens qui, après sa mort dans un djebel algérien, doivent faire face à la calomnie qui salit « l’honneur du capitaine ».
Comment analyser la détermination d’Henri Lanvern, le reporter cinéaste de guerre disparu quelque part en Thaïlande alors que, à l’invitation des services spéciaux français, il est retourné « Là-haut, au-dessus des nuages » pour favoriser l’évasion de son ami le général Cao Ba Ky, prisonnier dans un camp de rééducation communiste.
Quatre films dans lesquels Perrin incarne parfaitement l’officier français confronté à la problématique inhumaine de la guerre révolutionnaire. Comment remplir sa mission sans forfaire à l’honneur, sans renier la parole donnée pour finalement abandonner les populations qui lui ont été confiées, à la terreur des glorieux « combattants de la libération ».
Cette filmographie mériterait largement un chapitre dans la formation de nos élites militaires.
Toutefois c’est sans doute un des détracteurs de l’armée les plus acharnés qui lui aura reconnu un mérite. Jean-Louis Bory écrit dans Le Nouvel Observateur au lendemain de la projection de La 317e section : « Je suis profondément antimilitariste et c’est la première fois que je comprends des militaires de métier. La mort du sous-lieutenant me scandalise toujours autant, mais Schoendoerffer a réussi à me faire admettre que le sous-lieutenant selon son échelle de valeurs à lui, n’est pas mort pour rien. Je n’en suis pas encore revenu. J’ai compris ce que signifiait l’honneur pour lui. »
Honneur et Fidélité. Qu’il repose en paix.
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