52 ans après l’USS Liberty
par Christophe Poitou.
Le 8 juin 1967, l’USS Liberty était attaqué en Méditerranée orientale. Le but : faire porter le chapeau à l’Égypte pour provoquer l’intervention des USA. 52 ans plus tard presque jour pour jour, des tankers sont attaqués dans le détroit d’Ormuz, très vraisemblablement pour faire porter le chapeau à l’Iran et provoquer l’intervention des USA. Des allégations sans fondements.
Pourtant des voix se font entendre dans les grands médias français (et ailleurs aussi sûrement), suggérant que le coup pourrait venir des « durs » du régime iranien, la perpétration d’un tel acte faisant leur jeu en politique intérieure. De telles suggestions diffamatoires à l’égard d’étrangers qui ne peuvent même pas se défendre devant un tribunal sont honteuses.
C’est comme si on suggérait que les « durs » de la droite française Wauquiez et Fillon, au hasard, avaient financé l’attentat de l’aéroport de Bruxelles pour influer sur les élections européennes et peser sur la commission ou le parlement de Strasbourg !!!
« Durs » du régime ou pas, tous les vrais Iraniens aiment leur pays et n’ont certainement pas envie de voir leur pays détruit dans des bombardements (la « fin officielle de l’Iran », d’après Donald Trump, il y a de quoi avoir peur même si on est un « dur ») ou leurs proches mourir. Ce sont aussi des êtres humains comme nous. Les méthodes des médias sont honteuses.
On a affaire à un journalisme jaune de péripatéticiens qui vendent leurs charmes littéraires aux milliardaires qui les soutiennent. Trump ne veut, paraît-il, pas la guerre.
Mais c’est tellement facile pour un nageur de combat, ou autre vecteur, de tirer une torpille depuis les lignes iraniennes…
C’est tellement facile de faire exploser une bombe au chlore dans un faubourg de Damas juste à l’aplomb d’un avion du régime au moment où il passe… Ensuite les photos satellite ou autres photos de renseignement arrivent sur la table du président et celui-ci, sans doute, y croit de bonne foi…
Le Deep state (L’État profond) l’emporte contre le président comme l’as de pique l’emporte contre le roi de cœur. Incroyable et choquant. Accessoirement cela peut aussi permettre éventuellement de faire un coup financier : « Le coup de fil à un ami », comme dirait Jean-Pierre Foucault.Le commanditaire de l’attentat téléphone à son agent financier pour qu’il se prépositionne à l’achat sur le pétrole. Après, l’attentat ayant provoqué une hausse des cours, il peut empocher la différence.Les journalistes ont bien conscience de tout cela, mais ils s’autocensurent. Apparemment, cela ne les dérange pas de ne pas s’indigner. Cela ne les dérange pas trop la mort potentielle de milliers de personnes à cause d’une guerre.
Journalisme jaune, avocats marrons, médias soumis…D’après l’américain Paul Craig Roberts, ancien haut fonctionnaire du trésor sous Reagan, « l’Amérique est un pays dont on a honte et qui coule à pic ».Où sont passés John Wayne et la liberté de l’ouest ? Ils préfèrent maintenant l’argent à la liberté. Quelle déception pour ceux qui aiment bien ce pays. Il dysfonctionne gravement. C’est devenu le pays du mensonge. Il y a là-bas bien plutôt 20 % de chômeurs que 3,7 %. C’est le pays de la censure.Facebook a engagé 3 000 censeurs professionnels. C’est le pays de la corruption qui, même si elle est légale, n’en reste pas moins de la corruption.
Adelson, Saban ou d’autres biaisent le processus électoral en achetant les politiques américains avec leurs milliards. Le pays aussi qui rackette ses « amis » à coups d’amendes pour maintenir son grand train ruineux de seigneur de guerre aux 12 portes avions. C’est le pays de la dette.Le salaire d’un ouvrier assembleur de microprocesseur est parfois à peu près le même qu’à Shenzen en Chine. La raison des non-relocalisations, ou des relocalisations insuffisantes serait en fait plutôt les dysfonctionnements américains eux-mêmes, en particulier l’écroulement du système éducatif.Espérons que les patriotes américains s’élèveront contre cette horrible perspective d’une guerre contre l’Iran en organisant une grande manifestation de protestation lors de leur superbe fête de l’indépendance du 4 juillet. L’indépendance du politique vis à vis des puissances d’argent en particulier.
Christophe Poitou est l’auteur de deux livres :
Le totalitarisme économique. Manipulations mondiales et répression financière (Éd. L’Æncre)
Le syllogisme économique ou comment mettre en échec l’oligarchie (Éd. Dualpha)
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99