L’or était à 1 000 dollars l’once en début d’année. Il est monté à 1 300. Certains optimistes le voient à 5 000 à l’issue de la prochaine apocalypse qui se prépare. On sait que Draghi-Goldman rachète toutes les obligations-poubelles des banques, et que donc il va nous ruiner. On sait que Barack a fini de ruiner aussi son pays en en doublant la dette pour entretenir son électorat multiracial et dépourvu de travail.
L’or peut encore monter, et on nous avait prévenus : Pierre Jovanovic, Bill Bonner ou Simone Wapler par exemple. Ce siècle de fer rouillé va déboucher sur un âge d’or. Et le fou furieux qui a corrompu le monde, Lord Keynes (son petit-neveu joue le rôle du petit frère traître dans les chroniques de Narnia…), celui qui annonçait que « la relique barbare » avait fait son temps s’est complètement trompé. Ou plutôt non : il a trompé les moutons (pour parler comme le sympathique Gekko du film Wall Street) des fonds d’investissement, les idiots comme Nicolas Sarkozy ou de la banque centrale d’Angleterre qui ont vendu pour trois kopecks les milliers de tonnes qu’ils possédaient, sous les applaudissements du Monde ou du Figaro.
Certains préfèrent le bitcoin : tout sauf l’euro et le dollar ! Moi je préfèrerais l’or au bitcoin… L’or cela se touche encore, on peut acheter des pièces, on peut aussi acheter des pièces d’argent car ce vif métal monte joliment. Un âge d’or et un âge d’argent, voilà de quoi satisfaire notre Ovide impérial !
Relisons ses Métamorphoses (chant I bien sûr) : « Les pins abattus sur les montagnes n’étaient pas encore descendus sur l’océan pour visiter des plages inconnues. Les mortels ne connaissaient d’autres rivages que ceux qui les avaient vus naître. Les cités n’étaient défendues ni par des fossés profonds ni par des remparts. On ignorait et la trompette guerrière et l’airain courbé du clairon. On ne portait ni casque, ni épée ; et ce n’étaient pas les soldats et les armes qui assuraient le repos des nations. »
Oui, on n’avait pas besoin de l’Otan et de son satanisme armé.
Mais continuons sur l’âge d’argent : « Lorsque Jupiter eut précipité Saturne dans le sombre Tartare, l’empire du monde lui appartint, et alors commença l’âge d’argent, âge inférieur à celui qui l’avait précédé, mais préférable à l’âge d’airain qui le suivit. »
Et soudain un doute affreux m’étreint : car si je n’ai pas acheté d’or, c’est que je n’ai pas confiance. En qui ? En quoi ? Dans l’or ?
Non : en mon gouvernement de plus en plus siphonné ; et dans le Nouvel ordre Mondial que ces toqués m’imposent.
Le Gold Reserve Act ? Vous connaissez ? C’est de ce bon Roosevelt, l’homme qui a créé le monde où nous vivons. Eh bien ! Vous risquiez dix ans de prison si vous ne remettiez pas votre or à l’État américain et à ses banksters. Hitler et Blum ont fait pareil. On fera pire.
Si l’or redevient la bonne affaire, les banksters et leurs agents politiques ne vous laisseront pas en profiter. La relique n’est pas barbare, mais leurs manières oui.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
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Essayiste et chroniqueur politique, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma… Derniers livres parus aux Éditions Dualpha : Le paganisme au cinéma ; La chevalerie hyperboréenne ; le Graal et aux Éditions Déterna Donald Trump, le candidat du chaos. Il est le correspondant d'EuroLibertés en Espagne.