13 août 2016

Comment organiser votre contrat d’assurance

Par admin

 

Le contrat d’assurance reste le placement idéal, universel ! Surtout en multisupports, multigestion. Il accueille à peu près tous les produits financiers, actions, obligations, monétaires, SCPI, mais aussi, il est le seul, à offrir le support garanti des fonds euros. Sa fiscalité reste la meilleure (revenus, plus-values et transmission). Il est souple (pas le PEA), il permet versements et retraits partiels. Il n’oblige pas à l’aliénation du capital comme certains placements à sortie viagère. Il offre les avances. Il peut être nanti facilement.

Vous avez compris notre défiance vis-à-vis des actions. Les bourses sont manipulées et ont subi depuis juin 2015 une volatilité extrême. Néanmoins, nous proposons à ceux qui accepteraient de prendre un risque très mesuré et une perte sur un délai court, d’y investir un pourcentage très modéré. Voici, à partir de la solution 2, ce qui peut se faire pour tenter de faire un peu mieux que les taux des actifs généraux.

1re solution. 100 % FONDS EUROS :

La meilleure sécurité. Mais intégrer le fait qu’il faudra certainement arbitrer dans quelques courtes années en raison de la baisse continue des taux.

2e solution : 90 % FONDS EUROS et 10 % ACTIONS :
Accepter un risque actions mesuré pour tenter une meilleure rémunération.

Par exemple, si la bourse baisse de 40 %, vous subirez une perte de 40 % sur les 10 % actions, soit moins 4 %, et un gain d’environ 2,25 % sur 90 %, soit de l’ordre de 2 %, et donc une perte globale de – 4 + 2 = moins 2 %. Après une baisse de 40 % la Bourse se met généralement à remonter.

Si la Bourse monte de 20 %, vous bénéficierez d’un gain de 20 % sur les 10 % actions, soit 2 %, et d’un gain d’environ 2,25 % sur 90 %, soit de l’ordre de 2 %, et donc un gain global de 2 + 2 = 4 %.

3e solution : 80 % FONDS EUROS et 20 % ACTIONS :
Accepter un risque un peu moins mesuré pour tenter une encore meilleure rémunération.

Par exemple, si la Bourse baisse de 40 %, vous subirez une perte de 40 % sur les 20 % actions, soit moins 8 %, et un gain d’environ 2,25 % sur 80 %, soit de l’ordre de 1,80 %, et donc une perte globale de moins 8 + 1,80 = moins 6,20 %. Après une baisse de 40 % la Bourse se met généralement à remonter.

Si la Bourse monte de 20 %, vous bénéficierez d’un gain de 20 % sur les 20 % actions, soit plus 4 %, et un gain d’environ 2,25 % sur 80 %, soit de l’ordre de 1,80 %, et donc un gain global de 4 + 1,80 = 5,80 %.

4e solution : 70 % FONDS EUROS et 30 % ACTIONS :

Accepter 30 % en risques actions pour tenter une toujours meilleure rémunération.

Par exemple, si la bourse baisse de 40 %, vous subirez une perte de 40 % sur 30 % soit moins 12 %, et un gain d’environ 2,25 % sur 70 %, soit 1,57 %, et donc une perte globale de -12 + 1,57 = moins 10,43 %.

Si la bourse monte de 20 %, vous bénéficierez d’un gain de 20 % sur les 30 % actions, soit plus 6 % et un gain d’environ 2,25 % sur les 70 %, soit de l’ordre de 1,57 % et donc un gain global de 6 + 1,57 = 7,57 %.

Vous aurez remarqué, que fidèles à notre politique de ne pas vous faire miroiter de fausses promesses, nous avons volontairement imaginé un krach important de 40 % contre une montée de Bourse de seulement 20 %. D’autre part, déjà dit, dès après un krach de 40 % la Bourse se mettrait vraisemblablement à remonter.

Pour ceux qui voudraient réorganiser une petite partie de leurs capitaux, nous vous invitons à nous le faire savoir.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Partager :