19 avril 2023

L’inflation verte et wokiste

Par article conseillé par EuroLibertés

par Olivier Pichon

On a coutume d’expliquer l’inflation, par la planche à billet (le fameux QE) mais aussi par les ruptures d’approvisionnement liées au covid, et par le renchérissement du coût des matières premières et énergétiques, bref une explication par l’offre.

Mais il y en a une autre : celle par les coûts, et, en l’espèce, ceux engendrés par la pensée dominante à double face celle de la transition écologique et du wokisme, en réalité les deux faces du Janus contemporain (la tradition nous enseigne que Janus était le dieu de la transition). Une même idéologie d’effacement (cancel) de l’homme face à la nature et face à l’histoire. Nous traiterons ici de l’inflation verte, et dans un prochain article celle de l’inflation wokiste

L’inflation verte est en marche.

Jean-Marc Jancovici, un écologiste plus éclairé que ses confrères, affirme qu’à 100 % d’énergie renouvelable, l’électricité coûterait six à huit fois plus cher qu’avec le nucléaire. Soit jusqu’à 30 % du budget des ménages français, sans compter le coût de l’électricité des entreprises inclus dans le prix des produits. Selon la Bank of America la neutralité carbone s’élèverait à 140 milliards de Dollars en 2050 soit plus d’une année de PIB mondial. Bref les militants écologistes comprennent-ils qu’ils veulent faire payer à la population un coût insensé, eux, qui prétendent lutter contre l’inflation et défendre les plus modestes ? Les économistes nous disent que l’inflation constitue un énorme transfert de richesse, ce qui est vrai, en effet le pouvoir d’achat de ceux qui ont prêté diminue (les épargnants, les retraités, les salariés à revenus fixes), celui des emprunteurs augmente. L’État (gros emprunteur) bénéficie de ce transfert: l’inflation réduisant notamment la valeur réelle de la dette publique.

La transition écologique aura un coût social

Ce coût frappe d’abord les artisans, les petites entreprises et les agriculteurs, accablés de normes environnementales (souvent européennes) et dans l’incapacité de suivre en terme d’investissement, il y aura donc fermeture et raréfaction de l’offre de biens et de services et l’on verra la France importer des produits alimentaires.

Mais les salariés n’y échapperont pas, le tout électrique par exemple, va supprimer des milliers d’emplois dans l’industrie automobile (estimation pour la France 100 000). Les réticences allemandes témoignent du risque considérable sur l’emploi, quant à la compensation par création d’emplois dans l’automobile électrique, le compte n’y est pas (France : 7500 emplois). Le moteur électrique demande moins de pièces et de sous-traitance ce qui risque de faire disparaître des milliers de sous-traitants qui depuis un siècle travaillaient pour les moteurs thermiques, à l’aval de la production et à l’amont. Gare aux plans sociaux dans un contexte social déjà très agité après la décision du Conseil Constitutionnel sur la loi des retraites! D’autant que les reconversions seront difficiles (l’emploi du secteur manufacturier est tombé à 10% des emplois) et que la sous-traitance avait le grand mérite d’être disséminée dans les territoires.

Au final, des surcoûts importants pour l’Europe surtout avec  «l’ Ajustement à l’objectif 55 », l’objectif de l’UE visant à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici à 2030.Il n’est pas douteux que les pays émergents ne s’imposeront pas de telles contraintes, ce qui, dans la cadre de la mondialisation, aggravera la distorsion de concurrence et les délocalisations.

Article paru sur le site du Nouveau Présent.

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