Existe-t-il un lien entre « la submersion migratoire » et la dérive abyssale des comptes publics ?
Par Michel FestiviCette question tout le monde se la pose, mais peu de personnes l’énoncent clairement et systématiquement. Arnaud Teyssier, historien spécialiste du gaullisme et de la Vème république, écrivain, président du Conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, a le mérite de l’écrire et de le proclamer noir sur blanc, dans un entretien donné au Figaro, le 12 juin dernier. De plus, il s’agit d’une personnalité « incontestable » au sens de la rhétorique bien-pensante de la médiacratie française, qui ne peut pas être qualifiée, par les habituels vociférateurs professionnels de « fasciste », ou de faire partie de la mouvance de « l’extrême droite ».
Arnaud Teyssier fait justement ressortir dans ses propos roboratifs, que les leaders des droites, les Retailleau, les Philippe, et même Jordan Bardella, se piègent eux-mêmes, s’ils dénoncent la dette, sans relier cette descente aux enfers budgétaires au poids considérable, pour les finances publiques, de l’immigration et notamment clandestine.
Il rappelle que François Fillon qui avait évoqué « la faillite » du pays, n’avait jamais « donné les raisons de cette dérive budgétaire que connait la France depuis des décennies ». On se souvient d’ailleurs, que le même François Fillon, alors 1er ministre, avait durement été sermonné par un certain Nicolas Sarkozy, alors Président de la république, qui lui reprochait ce vocable. Cachez les choses, occulter les mots qui fâchent, est un exercice constant de nos hommes politiques qui ne prennent jamais le taureau par les cornes.
Alexandre Devecchio qui interroge Arnaud Teyssier pour cet entretien, nous remémore, car visiblement nos politiciens feignent de l’oublier, la France est le pays qui détient le record en matière de prélèvements obligatoires, mais est aussi l’un des pays les plus endettés, cherchez l’erreur ! Comme lui répond Arnaud Teyssier : « la question de l’immigration en France reste un sujet plus tabou qu’on ne le croit ». Et de souligner : « La France a perdu depuis des années toute capacité à contrôler une immigration massive, essentiellement subie qui pèse directement sur les services publics. ». Il reproche aux droites dans leur ensemble, de s’enhardir à dénoncer « la subversion migratoire », en se montrant incapables de faire le lien, intellectuellement, « entre ce phénomène qu’elles dénoncent et la dérive des comptes publics, en particulier des comptes sociaux. »
Certes, il rajoute d’autres explications à ce trou phénoménal. Les 35 heures, l’âge de la retraite trop précoce par rapport à nos voisins européens, une décentralisation hors de contrôle, et aussi le trop grand nombre de fonctionnaires qui ont vu leurs chiffres augmenter de manière effrénée ces dernières années. On pourrait rajouter les fraudes sociales considérables que dénonce régulièrement la Cour des comptes. Comme il le souligne, « il faut traiter le mal à la racine », « il faut montrer qu’on se donne les moyens-y compris juridiques et constitutionnels-d ’inverser la tendance sur le long terme ». Car « les français ne veulent pas remplir le tonneau des Danaïdes ». Justement, il fustige le système chiraquien, continuateur du mitterrandisme ravageur, avec notamment Raffarin. J’ajoute que ni Sarkozy, ni les autres ne l’ont modifié, et Hollande et Macron l’ont amplifié encore, en n’en rajoutant en permanence dans les dépenses inutiles tous azimuts. L’exemple des fonds engloutis en pure perte « dans les banlieues », pour acheter une fausse paix sociale est sidérant, d’autant que ces mêmes zones de non-droit, sont des leviers permanents pour chaque explosion délictueuse, non réprimée au demeurant par la justice.
Comme le proclamait déjà Benjamin Disraeli à son époque, au XIXème siècle en Grande Bretagne, les hommes politiques et singulièrement les pseudo-conservateurs sont « Péremptoires sur les petites questions, et laissant les grandes sans réponses, ceux qui succombent à l’esprit du jour ». C’est exactement la description du Macronisme, du Philippisme, du Bertranisme, du Bayrouisme, de l’Attalisme, du Bornisme, et autres tenant d’une politique molle et flasque, qui ne répond jamais aux enjeux majeurs du pays. Si la France veut s’en sortir, il est impératif que les français quittent entièrement les rivages de tous ceux qui depuis 40 ans l’entrainent vers le fond. Sauront-ils réagir très vigoureusement et massivement, sans se laisser prendre aux sirènes du politiquement correct, et des appels à des fronts républicains spécieux qui ne font que le jeu de la gauche et de l’extrême gauche ? C’est toute la question.
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Michel Festivi avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre (1995-1996), ancien membre du Conseil de l’Ordre. Il est le correspondant permanent en Espagne pour le sites "EuroLibertés", "Nouveau Présent" et "Synthèse nationale" . Il a publié aux éditions Dualpha : « Les trahisons des gauches espagnoles », « L’Espagne ensanglantée », « Miguel Primo de Rivera » et « La désinformation autour du Parti communiste "français" ».