Coronavirus – Effondrement boursier
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La bourse dévisse, c’était à prévoir : les mesures de protection ont fini par secouer l’économie. Chacun peut s’en rendre compte car les magasins sont désertés, les secteurs des loisirs, des voyages, des spectacles, font grise mine. Le commerce international fonctionne au ralenti. Les matériels de production et les biens de consommation (voitures, informatique, machines-outils, « produits bruns » et « produits blancs ») sont en perdition sur les chaînes d’assemblage. La chute des produits pétroliers accompagne et accentue ce mouvement de repli mondial. Lundi, Paris reculait de 8,39 %. En trois semaines les bourses ont perdu jusqu’à 23 % de leur valeur. On commence à parler de récession.
Faut-il s’en affoler ? Rien n’est moins sûr. D’abord le dérapage de la Bourse frappe assez peu les Gilets jaunes et les « sans dents ». Qui fait grise mine ? Les bobos, les hipsters, les habitants des grandes villes, les fortunes anonymes et vagabondes, comme disait déjà Henry Coston. Ceux qui ont investi dans la pierre sont pour l’heure préservés. En gros, pour une fois, le conservateur s’en sort mieux que le libéral-libertaire.
L’autre bonne nouvelle, c’est évidemment que la Chine, cette Chine où nos politiques et nos industriels se rendaient comme d’autres vont à La Mecque, a du plomb dans l’aile. Le coronavirus, c’est elle. Et la récession devrait venir par elle. Cette perspective oblige déjà à une révision des circuits d’approvisionnement. Elle peut amorcer une relocalisation des productions.
Le coronavirus a en effet révélé à quel point il était dangereux de disperser au niveau mondial les différentes composantes des médicaments, ou encore d’internationaliser les études de mise sur le marché de nouveaux médicaments, avec leurs phases successives, opérées sur des continents différents en fonction des volumes de volontaires à recruter. La réimplantation locale, les circuits courts, les cycles plus ramassés, pour aller « de la fourche à la fourchette », pourraient être fortement accélérés par la prise de conscience des limites et des effets pervers de la mondialisation.
Monstrueuse bulle spéculative
Car au-delà de la contre-image chinoise, c’est bel et bien le schéma de la mondialisation qui est remis en cause. Non seulement on en perçoit désormais les limites, mais on en découvre les inconvénients où on ne les attendait pas.
Cette crise, ce « krach boursier » (vision pessimiste), cette « correction des marchés » (vision plus optimiste), on nous la promettait à chaque fin d’été ou début d’automne, car c’est toujours à ces périodes de l’année qu’elle se produit. On la guettait. Du côté de l’Amérique, avec un Trump présenté comme un boutefeu ? Du côté de la Russie, du Brésil, des populistes européens ? Mais pas du côté de la Chine, havre de stabilité.
Or la bulle spéculative est victime d’un virus, c’est-à-dire d’un problème purement conjoncturel, non pas structurel. Ce qui laisse penser que le redémarrage économique, après cet épisode malheureux, sera rapide. Rapide, mais purgé, purgé de sa bulle spéculative, certes, un peu purgé aussi, peut-on l’espérer, de ces visions d’un monde sans frontières, sans identités, largement ouvert à tous les virus.
Article paru dans les colonnes du site Présent.
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