21 septembre 2020

Bridgestone : Tartuffe mène le bal

Par Jean-François Touzé
La décision annoncée par la direction de Bridgestone de fermer le site de Béthune donne l’occasion au gouvernement francais et à une bonne partie de la classe politique de se livrer à une partie de faux-derchisme dont les uns et les autres sont, il est vrai, coutumiers.
Incapable d’imposer des règles de conditionnalités visant au maintien de l’activité et de l’emploi dès lors qu’une entreprise bénéficie de subventions publiques, ce qui est le cas de Birdgestone (1,8 millions de CICE en 2018), l’exécutif qui sait bien que son impuissance à faire reculer le fabriquant japonais sera égale à ce que fut son incapacité à opposer des lois coercitives à la voracité cupide des multinationales, tempête et joue l’indignation. Il assure ainsi, par la voix du ministre de l’économie Bruno Le Maire, son intention « de se battre contre cette décision révoltante, avec une méthode révoltante et des conséquences révoltantes », tandis que la ministre du travail Élisabeth Borne et la secrétaire d’État à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher  dans un communiqué commun avec le Président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand, dénoncent la « brutalité et les fondements » de cette fermeture. Pantomime et fanfaronnades !
Tous feignent d’ignorer les lois fondamentales  du capitalisme, du globalisme et de la financiarisation de l’économie dont ils sont les purs défenseurs, même quand ils se parent pour la galerie des vertus supposées du libéralisme social ou du gaullisme du même métal rouillé.
La loi du capitalisme mondial renforcé par les impératifs de la finance est qu’une entreprise non viable doit être fermée quelles qu’en soient les conséquences humaines. Castex, Le Maire, Borne, Pannier-Runacher, Bertrand, le savent pertinemment et leurs gesticulations n’ont d’autres buts que celui de tenter de faire oublier leur complicité et celle des familles politiques auxquelles ils appartiennent dans la liquidation de l’industrie française, de la destruction du rôle stratégique de l’État, et de l’abandon suicidaire de toute référence au patriotisme économique.
Le capitalisme financiarisé est leur option. Ils doivent l’assumer. La nôtre est celle d’une autre voie, nationale et européenne, reposant sur un socle communautaire certes ouvert à la concurrence mondiale mais une concurrence tempérée par le rôle stratège de l’État, régulée, loyale, non faussée et non soumise à la dictature des banques et des officines multilatérales.
En attendant, le bal des hypocrites et des pompiers pyromanes bat son plein, tandis que plus de 2000 personnes, entre emplois directs et indirects, sont, dans notre déjà bien éprouvé département du Pas-de-Calais, menacées de mort sociale.

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