29 janvier 2017

Brève d’Europe – fin janvier 2017 (2)

Par Patrick Parment

 

 

 

Union européenne. Emily O’Reilly, qui occupe le poste de médiatrice, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur le président de la Banque centrale européenne (BCE). En cause ? L’appartenance de Mario Draghi au Groupe des trente, un forum international réunissant des dirigeants du secteur financier public et privé.

« Les informations que les cadres de la BCE transmettent lors des rencontres du G30 échappent à tout contrôle », déplore-t-elle. Réponse : « On nous reproche de voir des banquiers privés… Heureusement qu’on les voit ! Faire banque centrale sans voir les banquiers, ça serait fou ! »

Allemagne. Invités par les Allemands d’Alternative für Deutschland (AfD), les dirigeants des neuf partis de l’ENL (dont le député néerlandais anti-islam du PVV Geert Wilders, l’Italien Matteo Salvini, de la Ligue du Nord ou les Autrichiens du FPÖ) ont su gommer leurs divergences pour mettre en scène leur unité.

Néerlandais, Français et Allemands ont des échéances électorales cette année. Deux femmes donc, Frauke Petry et Marine Le Pen, deux styles, mais deux dénominateurs communs : la dénonciation de l’immigration et de l’Europe, responsables à leurs yeux de tous les maux des populations européennes.

Le chef de file des sociaux-démocrates, Sigmar Gabriel, renonce à se présenter à la chancellerie lors des législatives du 24 septembre et propose l’ex-président du Parlement européen, Martin Schulz, à sa place.

25 jeunes Afghans ont été expulsés du territoire allemand où ils résidaient parfois depuis des années, et rapatriés de force à Kaboul. Ils n’ont qu’une idée en tête : fuir ce pays en guerre et repartir. Ce charter est le deuxième du genre.

 

Suède. À Göteborg, au sud-ouest du pays, hier encore banlieue déshéritée, aujourd’hui immense centre commercial, l’immigration a totalement changé l’image des lieux.

Sur place, de jeunes Marocains sèment la terreur. Des « enfants » ou des jeunes isolés venant d’Afghanistan OU de Syrie règlent ici leurs différends nationaux ou dépouillent les passants. Ils connaissent les lois qui leur sont favorables : sans-papiers, se disant mineurs de moins de 15 ans de préférence, ils savent qu’ils ne peuvent être ni arrêtés ni déportés.

Angleterre. Qu’ils soient noirs ou issus de « minorités ethniques », des étudiants de la prestigieuse université orientaliste du Royaume-Uni, SOAS (School of Oriental and African Studies) assurent désormais qu’ils sont mal à l’aise face à des professeurs « blancs et âgés » qu’ils accusent de racisme inconscient.

C’est le résultat d’une étude commandée par l’Union des étudiants qui cherchaient à déterminer pourquoi les étudiants noirs ou issus de minorités ethniques – les « BME » – ont de moins bonnes notes que leurs homologues de race blanche.

Le prince Charles a dû manger trop de produits bio. Pour la Noël, le digne héritier de la couronne a appelé les chrétiens à se souvenir du petit Jésus, mais aussi les musulmans de Mahomet qui émigra de La Mecque à Médine avec ses compagnons, en quête de liberté religieuse…

En juin dernier, un essai de missile nucléaire aurait tourné au fiasco. Tiré depuis le sous-marin nucléaire HMS Vengeance de la Royal Navy au large des côtes de la Floride, le missile – heureusement non armé – aurait pris la direction des États-Unis au lieu du milieu de l’Atlantique.

Autriche. Le ministre social-démocrate autrichien de la Défense a souhaité mardi le placement sous surveillance via un bracelet électronique des djihadistes de retour de Syrie et d’Irak, alors que Vienne s’inquiète des risques d’attentat sur son sol.

Environ 300 sympathisants du djihad ont quitté l’Autriche pour aller combattre en Syrie et en Irak, dont 90 sont rentrés.

République tchèque. En réaction aux attentats en Europe de l’Ouest, le gouvernement de la République tchèque envisage d’amender sa Constitution afin d’autoriser les citoyens à avoir recours aux armes à feu contre les terroristes djihadistes. Dans la lignée de la République tchèque, d’autres pays d’Europe de l’Est proposent le même type d’amendement en vue d’armer leur population.

Lituanie. Vilnius a annoncé la construction d’une barrière de sécurité à sa frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad. De 2,5 mètres de haut, la barrière sera surveillée électroniquement ainsi que par des drones. Le projet devrait coûter 3,6 millions d’euros et être opérationnel d’ici à la fin de l’année.

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Philippe Randa,
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