Auteur/autrice : Pierre de Laubier

Actuellement professeur d’histoire dans des collèges libres, Pierre de Laubier est l’auteur de "L’Aristoloche", journal instructif et satirique paraissant quand il veut, et il rédige les blogues Chronique de l’école privée… de liberté et "L’Abominable histoire de France", ce dernier tiré de ses chroniques radiophoniques sur "Radio Libertés" où il est un chroniqueur de l’émission "Synthèse", animée par Roland Hélie et Philippe Randa.
9 mai 2017

Introuvable Germanie

Les grandes invasions commencèrent dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 406, lorsque les barbares franchirent le Rhin pris par les glaces. On a ainsi l’impression que les peuples germaniques, massés sur la rive droite du fleuve, n’attendaient que l’occasion de déferler sur la malheureuse Gaule. Or, le franchissement du Rhin a bien été le début des grandes invasions en Gaule, mais la Gaule n’était […]

Partager :
7 mai 2017

Engagez-vous, rengagez-vous…

L’entrée de barbares dans l’empire romain commença dès le IIIe siècle. Ce ne fut pas une invasion, mais tantôt une pénétration, tantôt une immigration, qui fut en priorité le fait des barbares les plus voisins du limes. Les uns venaient faire carrière dans l’armée, d’autres étaient embauchés dans les villes ou sur les grands domaines agricoles.

Partager :
26 avril 2017

La croix et la crosse

La civilisation latine s’imposa en Gaule sous tous ses aspects, y compris religieux. Mais on sait que les Romains avaient coutume d’intégrer les dieux locaux à leur panthéon, si bien que Taranis fut assimilé sans difficulté à Jupiter.

Partager :
21 avril 2017

Avant que le coq ne chante

Ce qui est intéressant, chez les historiens du XIXe siècle, c’est qu’ils oublient que l’historien regarde vers l’arrière. Mais ceux qui vivent l’histoire, si l’on ose employer cette expression pompeuse, c’est-à-dire ceux qui vivent, regardent vers l’avant. Ils ne savent pas ce qui va se passer après. L’homme de Cro-Magnon ne savait pas qu’il allait devenir gaulois, ni les Gaulois qu’ils allaient devenir romains, ni les […]

Partager :
18 avril 2017

Toute la Gaule… Toute ? Toute !

Après la chute d’Alésia, toute la Gaule est conquise. Toute ? Pas encore tout à fait. Car il reste un petit village qui résiste, encore et toujours, à l’envahisseur. Il s’appelle Uxellodunum.

Partager :
10 avril 2017

Un traître parmi nous

Sous prétexte de faire de Vercingétorix le premier héros d’une France qui n’existait pas, on a raconté son histoire n’importe comment. Lisons par exemple le Tour de France par deux enfants, de G. Bruno : « Au jour désigné d’avance, toute la Gaule se souleva d’un seul coup ». Toute, pas vraiment. Et souvent sous la contrainte : Vercingétorix a pris des otages (promis à une mort affreuse) pour […]

Partager :
7 avril 2017

Alésia, connais pas

Après Gergovie, voilà donc César repoussé vers le nord, quelque part entre la Seine et le Rhin. Par où regagner la Province ? Il le dit lui-même : « In Sequanos iter fecit », ce qui veut dire qu’il se dirige vers les pays des Séquanes. Pas qu’il le traverse, sans quoi il aurait dit : « in Sequanorum », à l’ablatif et non à l’accusatif. Il ne peut pas passer par […]

Partager :
1 avril 2017

Vercingétorix et son Jules

La Gaule n’était qu’une partie du monde celte, qui allait de l’Atlantique aux Carpathes, et dont une bonne partie était déjà colonisée depuis le IIe siècle avant notre ère, notamment la Narbonnaise, qui s’étendait à l’ouest jusqu’à l’Aquitaine, et au nord jusqu’à Lyon et au lac Léman. Mais César va donner ce nom à la province qu’il conquiert, qu’il distingue arbitrairement de la Germanie, de l’autre […]

Partager :
30 mars 2017

Les cousins germains

On pourrait croire que, de mémoire d’homme, le premier chapitre de l’histoire de France s’est toujours intitulé « nos ancêtres les Gaulois ». Il n’en est rien.

Partager :
29 mars 2017

Nos ancêtres les Gaulois ?

L’expression « nos ancêtres les Gaulois » décrit-elle une réalité, ou bien est-elle une simple façon de parler, un slogan, à la manière du « Madame Bovary, c’est moi » de Flaubert, ou du « Ich bin ein Berliner » du président Kennedy ?

Partager :