15 avril 2018

1939-1945 : trois guerres différentes

Par Bernard Plouvier

Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le Führer en guerre : 1939-1945 (Le Führer et son image – volume II), éditions Déterna

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.

 

Bernard Plouvier.

Bernard Plouvier.

Ne croyez-vous pas que tout a été dit, écrit, voire rabâché sur Hitler le fauteur de guerre, le mauvais stratège et le tueur de Juifs ? À quoi bon un nouveau livre sur un sujet aussi rebattu.

Pour d’excellentes raisons ! Les auteurs conventionnels, conformistes par carriérisme, par idéologie ou par appartenance à telle ou telle communauté, usent et abusent de poncifs et déforment énormément les faits. Comme pour Néron ou Attila, l’historiographie consacrée au personnage d’Adolf Hitler est trop souvent navrante de manichéisme et de puérilité.

La guerre pour Dantzig fut pourtant bien voulue par Hitler…

Il est faux d’affirmer qu’Adolf Hitler fut l’unique responsable de l’entrée en guerre au mois de septembre 1939. S’il est une guerre que le Führer du Reich voulait éviter, c’est bien celle contre les Polonais ou contre les Français qui n’avaient aucun intérêt à déclarer la guerre au IIIe Reich. A contrario, le monde des affaires de Grande-Bretagne et des USA, où s’agitait le foudre de guerre Franklin Delano Roosevelt, au projet planétaire fort précis, enfin les dirigeants des associations juives des USA et d’Occident étaient furieusement bellicistes.

Le stratège Hitler a pourtant été fort critiqué

On aimerait savoir quel stratège, du Grand Alexandre et d’Hannibal à Napoléon Ier, ne l’a pas été. On tente de démontrer, dans ce livre, qu’Adolf Hitler, s’il a commis des fautes – qui n’en a pas commises durant cette guerre ? – n’a nullement été le stratège lamentable, brimant ses merveilleux et géniaux maréchaux et généraux, soit le discours usuel sur la question.

Quelle est l’originalité de ce livre ?

Photographies et texte ont pour but de montrer qu’il y eut, non pas une guerre se poursuivant de façon linéaire de 1939 à 1945, mais trois guerres différentes. Et comme notre monde actuel résulte des conséquences de la troisième, il n’est pas dépourvu d’intérêt d’étudier les faits réels et non pas seulement légendaires de cette période.

En septembre 1939, débute une guerre, fort traditionnelle, de reprise de territoires peuplés majoritairement de germanophones et dont l’Allemagne avait été amputée par le très stupide et passablement ignoble Traité de Versailles. Dans cette guerre, le plus puissant collaborateur du Führer est Joseph Dougashvili, dit « Staline », aussi raciste que son associé.

En juin 1941, débute une seconde guerre, certes de nature idéologique, mais aussi par conflit d’impérialismes entre le Reich manquant d’espace et le bolchevisme conquérant. Dans cette guerre, les ultracapitalistes de Grande-Bretagne et des USA soutiennent massivement le marxiste judéophobe stalinien, pour anéantir le IIIe Reich populiste, également judéophobe.

L’entrée en lice des USA, au mois de décembre 1941, va permettre à FDR et à ses successeurs, qui seront, eux, au service des multinationales et de la finance cosmopolite d’imposer à l’Occident, une fois effondrées les sanglantes dictatures marxistes, cette économie globale qui ruine l’industrie européenne, le brassage de races, excellent agent de nivellement des Nations les plus évoluées, l’unification de la prise des grandes décisions politiques et la mondialisation de la vie sous-culturelle, source d’ineffable ravissement pour les Nations européennes, autrefois sources de culture.

L’échec de la Troisième Voie populiste amena la fin du rôle civilisateur de l’Europe. Après l’élimination de la folie furieuse marxiste, ne resta que l’« exaltante vision capitaliste et cosmopolite » qui domine notre monde.

La vision de l’historiographie consensuelle – universitaire, communautaire et mondaine – peut et doit être remise en question. On a tenté de le faire grâce aux commentaires de clichés pris à l’époque où l’Europe s’effondra, après avoir offert au monde une ultime, mais extraordinaire, leçon d’art guerrier.

Toute guerre génère des crimes. Toute idéologie, surtout lorsqu’elle est fondée sur le racisme – et celui d’Adolf Hitler, s’il eut des conséquences dantesques, ne fut pas original, loin de là – ou sur la prétention de rééduquer l’être humain, est riche de meurtres de masse : le nazisme et le communisme, mais aussi toutes les religions en furent d’excellents exemples.

Pour tenter d’éviter – si cela est possible, car la nature humaine est telle qu’elle préfère l’irrationalité à la pure logique – la reproduction d’une époque de crimes et de dévastations d’ampleur monstrueuse, il est utile de bien connaître la plus terrible époque de l’humanité, celle des années 1939-1945.

Le Führer et son image (1889-1939) – volume 1 – de Bernard Plouvier, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 342 pages, 35 euros (Pour commander ce livre, cliquez ici).

Le Führer et son image (1889-1939), éditions Déterna.

Le Führer et son image (1889-1939), éditions Déterna.

Le Führer en guerre (1939-1945) – Le Führer et son image  volume 2 – de Bernard Plouvier, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 342 pages, 37 euros (Pour commander ce livre, cliquez ici).

Le Führer en guerre (1939-1945), éditions Déterna.

Le Führer en guerre (1939-1945), éditions Déterna.

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