16 février 2018

Pologne, Italie : les étranges contorsions du « Monde »

Par Euro Libertes

par Francis Bergeron.

Dans les années 60, les éditoriaux de Sirius, alias Hubert Beuve-Méry, dans Le Monde, étaient accueillis avec la plus extrême révérence par la classe politique, intellectuelle et médiatique. Plus tard, Le Monde a été bien dévalué, en particulier sous la direction de Jacques Fauvet, avec cette fameuse apologie des Khmers rouges et de Pol Pot, à la « une » en 1975, qui l’a définitivement discrédité, ou, disons, banalisé.

dessin paru dans le quotidien Présent.

dessin paru dans le quotidien Présent.

Aussi ne faut-il sans doute accorder qu’une attention très relative aux éditoriaux (non signés, donc de sa direction) des 6 et 7 février derniers. Mais ils méritent néanmoins d’être relevés, car les arguments utilisés par le quotidien de gauche, pour fustiger les Polonais, puis les Italiens, ne manquent pas de piquant.

Le 6 février, Le Monde condamne « un regrettable projet de loi en Pologne » visant à interdire l’expression « camps de la mort polonais ». On sait que les Polonais ont perdu 6 millions d’habitants durant la dernière guerre (trois millions de juifs et trois millions de chrétiens), ce qui en fait le pays le plus martyrisé par la barbarie, coincé qu’il était entre le marteau communiste et l’enclume nazie. Le Monde met en garde contre cette loi mémorielle, en raison de l’impact qu’elle pourrait avoir sur la liberté d’expression. « Ce projet de loi est condamnable parce qu’il limite le travail des historiens et des journalistes. » La critique est recevable, mais le problème est que ce sont exactement les arguments qui ont été opposés aux lois mémorielles de Pleven puis Gayssot, mais auxquels Le Monde n’avait guère été sensible jusqu’alors !

La théorie de l’acte isolé de nombreux déséquilibrés

Le lendemain, les Italiens étaient dans le viseur de l’éditorialiste du Monde. Dans la ville de Macerata, un jeune homme, ayant un tatouage sur la tempe droite, après avoir crié : « Viva Italia ! », a blessé des migrants africains en leur tirant dessus. La droite italienne a évoqué le geste d’un « déséquilibré ». L’éditorialiste du Monde s’indigne de ce qualificatif : ce n’est pas un coup de folie, estime-t-il en substance, c’est un acte politique, qui doit rejaillir négativement sur toute la droite, depuis les groupuscules postfascistes, jusqu’à Berlusconi, cette qualification de « déséquilibré » la dédouanant scandaleusement.

Le problème, c’est que Le Monde et la plupart des médias se sont faits les champions du « pas d’amalgame » et de la théorie de l’acte isolé de nombreux déséquilibrés, quand il s’agissait d’islamistes, attaquant au cri d’« Allah akbar ! ». Or, quand les tueurs islamistes passent à l’action, ils obéissent aux mots d’ordres de Daesh. Le tireur de Macerata, lui, n’a obéi à aucune directive, aucun parti de la droite italienne n’appelant bien évidemment à tirer sur les migrants. Cet acte est donc par nature un acte isolé, et l’hypothèse du déséquilibre mental semble vraisemblable. Revenant sur l’événement, Le Monde du 8 février écrit : « Deux Italie se font face » à Macerata. Mais en lisant l’article, on comprend qu’il y a d’un côté l’Italie des Italiens et de l’autre l’Italie des… Nigérians.

Le Monde n’est plus ce qu’il était, mais il reste le champion de la contorsion dialectique !

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :