Seven Sisters : non manichéen politiquement incorrect
Seven Sisters, film de science-fiction belgo-britanniquo-français – et un peu « americano », tout de même, allez ! –, réalisé par Tommy Wirkola, est… étonnant !
Dans un futur proche, la surpopulation mondiale est telle que la loi impose un enfant unique par couple. En cas de désobéissance, le Bureau d’Allocation des Naissances « cryogénise » – ou le fait croire, en tout cas ! – l’enfant de trop jusqu’à des temps meilleurs.
Un grand-père de sept jumelles – conséquence des cultures OGM ! – à la naissance desquelles la maman n’a pas survécu et dont le père est aux abonnés absents, décide toutefois de sauver sa descendance : il les élèvera en secret 30 ans durant, confinées dans un appartement d’où elles ne sortent qu’à tour de rôle sous une seule identité commune, rapportant le soir à toute la famille leurs moindres faits et gestes.
Un jour, l’une d’elle ne rentre pas. Fugue, accident ou décès ? Cela met en danger l’existence des autres sœurs… d’autant qu’une équipe de tueurs survient pour faire le ménage par le vide. Mal leur en prend : ils vont apprendre à leurs dépens que ce sexe que l’on dit pourtant faible ne va pas l’être tant que ça… Âmes sensibles s’abstenir !
Noomi Rapace (l’héroïne de la trilogie Millenium) est parfaite dans ses sept rôles de composition et le suspense est parfaitement maintenu jusqu’aux dernières minutes… Mais plus que le divertissement, l’intérêt de Seven Sisters est surtout de ne pas être manichéen : on est à la fois interpellé par le bien-fondé d’une politique de régulation des naissances pour sauver l’Humanité… et par l’abomination que des enfants soient impitoyablement éliminés : on se demande ce qu’en penseront les partisans inconditionnels de l’avortement de confort !
Un film politiquement incorrect, incontestablement…
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