Pour le mondialisme yankee, la CIA est à peu près ce qu’était le KGB pour le bolchevisme : sa décision de blanchir Hilary Clinton de toute malversation à quelques jours d’un scrutin décisif l’a plutôt desservie. Il existe en effet aux États-Unis comme ailleurs un courant protestataire nommé « populiste » et ce courant sait plus ou moins le rôle joué par la CIA dans le désordre mondial.
C’est la CIA qui a livré l’Iran à Khomeiny ; c’est elle qui a tout fait pour supprimer la barrière contre l’islamisme représentée par Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi ; c’est elle qui a obligé la Serbie à abandonner le Kosovo aux Mahométans ; c’est encore elle qui, avec l’aide de quelques bandes extrémistes à permis la révolution ukrainienne contre la minorité russophile… Mais là, il fallait être bête comme un hollandien pour ne pas se rendre compte que tout cela entrait dans la stratégie mondialiste, visant à écarter l’influence russe du Moyen-Orient.
C’est ainsi que le gouvernement français, déjà caporalisé par la Banque au temps de Nicolas Sarkozy, est devenu l’exécutant servile du plan de domination américain.
Si Barack Obama n’avait pas reculé devant les missiles de Vladimir Poutine, notre aviation serait intervenue contre le gouvernement syrien, ajoutant un crime de guerre à celui commis par Sarkozy contre la Libye, et celui encore plus ignoble du général de Gaulle dans le génocide des harkis.
C’est dans ce climat qu’il faut replacer la déclaration du président de la République au sujet de Donald Trump dont le programme lui donnait un « haut-le-cœur » !
Il est probable que le nouveau président Américain le tiendra lui comme un « bas-du-cul » !
Bien que Trump soit antipathique et que sa grossièreté révulse, on peut se réjouir de ce que l’abominable clan de la prédation mondialiste représentée par les Clinton ait subi une lourde défaite.
Cependant, il ne faut par imaginer que le nouveau président élu puisse nous être favorable. En période de crise, l’égoïsme national est une réaction vitale. Il veut que l’on sauve sa peau avant celle des autres.
Certes, les projets sanguinaires des Fabius, des Lévy, de l’Épiscope d’Angoulême et de quelques autres héros de ce calibre, n’auront plus l’appui de la Maison Blanche.
La bataille économique avec une Europe qui voudrait se libérer sera sans concession. Car l’Europe n’est pas libre, elle est entièrement dépendante des Synarques.
C’est pour cette raison d’ailleurs que l’Islande s’en retira : trop petite, on ne s’en inquiéta pas.
L’affaire du Brexit est infiniment plus sérieuse : ce sont en quelque sorte les rats qui quittent le navire. Ajoutons-y la rébellion actuelle de la Hongrie et constatons que plus rien ne peut guère colmater les brèches de l’institution.
L’Europe reste souhaitable en tant que comité de coordination, mais elle commence à se désintégrer. Et la stratégie de l’invasion conçue par le machiavélisme politique pour acculturer l’occident nous imposera des mesures draconiennes pour survivre.
La réaction américaine va dans ce sens. Elle résulte d’une révolte qui touche divers secteurs de l’opinion qui semblaient autrefois divergents, mais que l’indignation réunit.
On dit que les extrêmes se rejoignent ; c’est vrai dans certaines situations. Quand le général De Gaulle livra l’Algérie, j’ai vu le petit peuple pieds-noirs qui constituait le gros du Parti Communiste d’Algérie rejoindre l’OAS sans état d’âme.
De même, je connais dans mon village un citoyen qui pendant 30 ans a voté communiste et qui vote aujourd’hui Front National !
En fait, c’est cela qui inquiète les régimistes, qu’ils soient libéraux, socialistes ou centristes !
Ce mois d’octobre, ce ne sont pas moins de 12 condamnations qui ont été prononcées par le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre de cégétistes, de communistes et de L’Humanité. On ne s’indignera pas. On ne s’indignera pas qu’un autre tribunal ait considéré que Guy Bedos n’avait nullement insulté Marine Le Pen en la traitant de « Salope fascisante », ni que Yannick Noah qui doit un million d’impayés au fisc, ait été l’objet d’une promotion flatteuse de notre République…
Tout cela ne fait pas scandale. Tout cela rentre dans le cadre des « universelles valeurs démocratiques »…
Le danger véritable ? Lisez seulement, en date du 10 novembre, la Chronique du journal centriste palois ; vous y apprendrez que l’horreur insoutenable, c’est que Front national puisse espérer connaître le phénomène qui a porté Trump au Pouvoir !
J’ai voté blanc pendant vingt ans. Il me semble que de tous les candidats déclarés, Monsieur Poisson était le seul, lors de la primaire de la Droite et du Centre, à avoir les qualités morales qui honoreraient la présidence de la République, mais le manque de virilité de la fausse droite le desservit.
Jean Lassalle n’a encore rien décidé. Mais sa réaction hilare, face à l’élection américaine le distingue du sérail centriste, dont on ne distingue plus nettement les centralistes des centripètes, ni les concentrés des déconcentrés.
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Philippe Randa,
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