Grèce : pays réel contre pays légal
Les acteurs gouvernementaux soutenus par ceux de l’opposition menacent d’appliquer les mesures prévues par la « loi antiraciste » (raciste surtout contre les Grecs), face aux protestations des résidents de Lesbos, Κos et autres îles et villes grecques qui osent protester contre une invasion migratoire qui fera d’eux une minorité dans leur pays d’origine.
Par contre, ceux qui ont été piégés par les politiciens et qui refusent de voir le jeu de roulette joué derrière eux ne veulent pas comprendre que, pour en sortir vivants, ils doivent assumer leurs responsabilités.
Or, le mot « responsabilité » est inconnu du vocabulaire politique et social de l’ère de l’après-PASOK (le parti socialiste d’Andreas Papandreou arrivé au pouvoir en 1981) comme en témoigne l’existence de la loi « sur la responsabilité ministérielle », celle qui acquitte les ministres de toute responsabilité d’irrégularité ou de transaction moralement illégale.
Or, ce barrage de menaces contre les Grecs qui s’opposent à l’invasion, est un aveu d’échec de ces politiciens. Des associations de parents de trois villes du nord de la Grèce refusent d’accepter les enfants d’immigrés dans les écoles, invoquant des questions de santé, mais aussi la différence infranchissable de niveau d’éducation avec leurs propres enfants.
Que ce soit dans la mer Égée ou dans toute l’Europe, se déroule une expérimentation coûteuse qui a des conséquences tragiques pour l’ensemble de notre continent. Amnesty International a révélé qu’il faudrait 18 ans pour évacuer les immigrés de Grèce… si les Grecs s’y décidaient !
Selon Eurostat(1), 1,1 million de personnes ont déposé des demandes d’asile en Europe au cours du deuxième trimestre 2016.
Conclusion ? Gouvernement et opposition sont unis contre l’identité grecque. Quiconque croit que SYRIZA, le parti actuellement au pouvoir, agit avec une obsession idéologique fait une erreur tragique. La complicité des crimes contre la Nation dont est coupable l’ensemble de l’arc des partis qui soutiennent la politique du Mémorandum (le programme d’austérité qui étrangle les Grecs) montre clairement l’existence d’intérêts économiques.
Ceci est confirmé par les récentes déclarations du Secrétaire du Département des Politiques Migratoires, M. Voudouris, qui a démissionné. Les rumeurs courent parmi les journalistes de la participation de fonctionnaires au plus haut niveau au Ministère de la Santé, et des députés de SYRIZA dans des transactions financières concernant les immigrés, et ce à travers des ONG !
Dans cette danse frénétique et complexe de subventions où de boulimiques ONG « absorbent » des « dons » généreux de la « charité » des financiers internationaux et de Grecs pro-mondialisation, il serait naïf de croire qu’il n’y a pas de « responsables » implicites, avec une grande bouche et un aussi grand estomac, et d’autres parasites de la vie nationale. Quand l’écran tombera, il exposera les mâchoires qui, sans relâche, participent à la fête de l’« humanisme ». Entre-temps, le Gouvernement et l’Opposition pillent le travail de générations de Grecs, leurs pensions, leurs fermes, leurs maisons, leurs économies, leur santé.
Les immigrés ne sont qu’un aspect du problème. La confrontation avec eux, et avec la police antiémeute qui jette des produits chimiques sur les Grecs, ne règle en rien le problème.
Comme vient de le souligner dans un communiqué de presse le parti nationaliste Aube Dorée : « Les îles grecques ont été occupées par des immigrants illégaux qui brûlent, volent, commettent des crimes, transmettent des maladies. Ils doivent être immédiatement expulsés du pays, eux, comme les « solidaires » des ONG de SYRIZA. »
Note
(1) Direction générale de la Commission européenne chargée de l’information statistique à l’échelle communautaire. Elle a pour rôle de produire les statistiques officielles de l’Union européenne, principalement en collectant, harmonisant et agrégeant les données publiées par les instituts nationaux de statistiques des pays membres de l’Union européenne, des pays candidats à l’adhésion et des pays de l’Association européenne de libre-échange.
Vous avez aimé cet article ?
EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.