En 2015, 12 239 illégaux recevaient gratuitement des soins médicaux hors hôpitaux pour un montant de 8 703 753 euros. En 2014 : 15 265 illégaux et 23 075 584 euros.
En 2015 également, 14 136 illégaux ont été soignés dans un hôpital, tout aussi gratuitement, pour un montant de 39 191 785 euros. En 2014 : 9 821 personnes pour 20 765 121 euros.
Le nombre d’illégaux soignés augmente donc de 5,1 % et le coût augmente de 9,2 %. Total des coûts en 2014 : 43 840 705 euros. Total des coûts en 2015 : 47 895 538 euros. (Information obtenue au parlement fédéral suite à une question de Barbara Pas, chef de groupe du Vlaams Belang).
Ceci n’est évidemment qu’un aspect du coût astronomique de l’immigration, légale ou illégale, en Belgique. En France, les mécanismes dits de « solidarité » sont grosso modo les mêmes qu’en Belgique. La moindre proposition pour limiter cette hémorragie financière en faveur de gens qui d’abord et avant tout n’ont pas respecté nos lois, qui ensuite affichent leur mépris pour nos normes et nos valeurs et qui enfin entrent allégrement dans la délinquance pour assurer leur subsistance, est systématiquement confrontée à une levée de boucliers de la part des partis autoproclamés « démocratiques », des syndicats, des « ligues », des « fondations », des « centres », des « collectifs » et des associations, du monde académique, du Palais Royal, des loges, des églises et des mosquées, la liste n’est évidemment pas exhaustive.
Pourtant, personne ne doute qu’un référendum sur la question condamnerait cette folle générosité sans appel. Personne n’en doute et certainement pas la gauche bien-pensante qui refuse même de discuter de l’hypothèse du référendum, simplement parce qu’elle sait qu’elle serait irrémédiablement sanctionnée sur les questions liées à l’identité et à l’immigration.
Les politiciens qui ont peur de l’opinion de leur peuple ne sont pas dignes d’en être les dirigeants. Au parlement fédéral, le Vlaams Belang est le seul à plaider en faveur de la démocratie directe. Il paraît complètement absurde qu’il soit impossible d’obtenir un référendum sur des sujets pourtant bien trop importants pour les laisser entre les mains d’une poignée d’hommes politiques complètement déconnectés de la réalité ou prisonniers de leurs carcans idéologiques et « particratiques ».
Toujours est-il que celles et ceux qui se lèvent le matin pour aller travailler, véritables héros des temps modernes, savent à quoi sert le fruit de leurs efforts et pourquoi le niveau fiscal en Belgique est l’un des plus élevés au monde.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
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Patrick Sessler, ancien député bruxellois, professionnel du management politique, est le correspondant d'EuroLibertés pour la Belgique.