J’avais insisté il y a quelques semaines sur le déclin du Deep State américain. Il semblait en effet en perdition, avec ses attentats loufoques, son déclin télé, son effondrement Biden-Kamala ou le départ de Nuland. La contre-attaque médiatique de la droite américaine avec Tucker, Rogan et Musk (c’est plus un surhumain nietzschéen qu’un transhumain Harari celui-là) a été prodigieuse et a balayé toutes les vieilles gardes.
On parlait avec Philippe Grasset du CV prodigieux de notre chouchou hawaïenne Tulsi Gabbard et on se rendait compte que cette élite, y compris le présentateur de Fox News d’origine norvégienne, ont des CV fantastiques à côté de ceux de nos politiciens. Ils sont guerriers, philosophes, battants, animés d’une ferveur incroyable, ils me font penser aux Français de l’époque de Napoléon ; mais c’est assez normal d’avoir des rejetons pareils quand on est une puissance impériale. Et le roi-soleil Donald comme un aimant les attire. Il prend une revanche formidable en ce moment, tout en affolant la portion apocalyptique et antisioniste des antisystèmes (Israël plus fort que jamais va anéantir le monde avec son messie Trump !).
On assiste à un raz-de-marée donc, à une deuxième révolution américaine, et à une remise en cause puissance dix des institutions socialistes héritées… des présidents démocrates toujours en guerre : Wilson, Roosevelt, Johnson. Les néo-cons ont pu noyauter l’administration du deuxième Bush (le vengeur de papa non réélu !), mais la vieille garde veillait (souvenez-vous de Pat Buchanan). L’Europe s’affole parce que comme la France elle est ontologiquement soumise au Pparti démocrate américain, et ce depuis un siècle maintenant. Il est le parti de la guerre et non de la force, le parti du sozial et de l’invasion migratoire mal tempérée, le parti de la démagogie et des conseilleurs médiatiques.
Ici l’Amérique rappelle sa vocation : naître égal, libre, et avec la volonté d’être heureux, comme disait Jefferson. En Europe on n’aime ni la liberté (on l’a assez montré je crois, y compris sur le plan religieux) ni la paix ni la capacité d’être heureux. Elle ne nous intéresse pas. Ce que Kennedy ou Musk vont faire subir aux administrations US, puis au machin onusien ou européen va être passionnant. De la volonté US d’être heureux, on n’a retenu nous que la société de consommation et le sac Vuitton (oh, ce preux Bernard qui fait un procès à Elon Musk promu nouveau McCarthy par ses innombrables torchons quotidiens).
Le plus impressionnant avec cette nullité européenne et française qui va mal finir, c’est ce retour de Trump en Cincinnatus. Il avait huit ans de plus (à son âge, ça compte !), il avait été bien humilié et surtout bien volé (Biden avec vingt millions de voix de plus qu’Obama ???), mais il est revenu, plus fort et plus malin que jamais, un lion avec l’intelligence du renard, comme dirait Pareto. Cet homme vole la vedette à Poutine usé par l’Ukraine, qu’on pensait sans égal ce début de siècle.
Notes :
https://www.dedefensa.org/article/donald-trump-et-laffaiblissement-du-deep-state
https://www.dedefensa.org/article/le-voyage-de-lonu-a-kazan-canossa
Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, Éd. Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 202 pages, 25 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.
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Essayiste et chroniqueur politique, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma… Derniers livres parus aux Éditions Dualpha : Le paganisme au cinéma ; La chevalerie hyperboréenne ; le Graal et aux Éditions Déterna Donald Trump, le candidat du chaos. Il est le correspondant d'EuroLibertés en Espagne.