7 novembre 2024

Inondations à Valencia, révélateur du foutoir espagnol

Par Michel Festivi

L’Espagne socialo-communiste n’est plus gouvernée, sauf pour réprimer les opposants. Les terribles inondations qui ont ravagé notamment le Levant espagnol l’ont malheureusement démontré, et c’est le peuple, la population qui en a subi les conséquences mortifères, avec près de 250 morts, sans compter les milliers de sans-abris au moment où j’écris ces lignes, et les disparus par dizaines.

Cela était pourtant très prévisible. Cette zone singulière, cette plaine valencienne, riche en alluvion, puisqu’elle recueille les eaux de toutes les montagnes avoisinantes, a été sujette dans le passé à de très nombreuses catastrophes similaires, dont la dernière importante en date remonte à 1957. Après ce drame, le Général Franco avait fait construire un grand canal, pour endiguer les eaux dévastatrices. Cet ouvrage a d’ailleurs sauvé la ville de Valence qui n’a en réalité été que peu impactée, l’essentiel des crues se situant dans les environs de la Cité levantine et tous les pueblos des alentours. A noter que l’ancien Président socialiste de la région, Puig, voulait un temps détruire cet ouvrage, symbole du franquisme. Les socialistes et leurs alliés ont d’ailleurs fait supprimer de nombreuses retenues d’eau, pas assez écologistes, et reflets de l’agriculture intensive ! On a vu les conséquences. C’est un socialiste des plus sectaires, José Luis Zapatero, qui à partir de 2005, décida d’abandonner tous les projets de digues sur la région valencienne.

Au demeurant, c’est un autre dictateur « éclairé », le général Miguel Primo de Rivera, qui avait l’un des premiers, à partir de 1923, commencé d’importants travaux de canalisation des cours d’eaux espagnols, dont l’Ebre, comme je l’évoque dans cette biographie, publiée en 2023. Miguel Primo de Rivera avait d’ailleurs repris des projets d’ingénieurs, qu’aucun gouvernement précédent n’avait voulu ou pu mettre en œuvre, car du fait d’un système parlementaire dévoyé, les ministères tombaient tous les trois ou six mois. Cf, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne, 1923-1930 aux éditions Dualpha.

Mais à ces époques, l’Espagne était gouvernée, elle était « Una, Grande y Libre ». De nos jours, avec les fameuses Communautés, tous les pouvoirs se télescopent et plus personne n’est responsable de rien. Sanchez, ce lâche, a renvoyé la balle à Carlos Màzon le nouveau Président PP de la Communauté, en place depuis juin 2023. Carlos Màzon a botté en touche aussi, en renvoyant la patate chaude à Sanchez. Les administrations locales et nationales se chevauchent, se « tirent dans les pattes », il a fallu des jours et des jours, pour qu’enfin, plus de 10 000 soldats et policiers soient envoyés en renfort pour rechercher les disparus et aider à la remise en état des localités ravagées par les torrents de boue. L’armée et la Garde civile qui dépendent de Madrid attendaient, l’arme aux pieds les ordres qui n’arrivaient pas.

Dimanche 3 novembre, le Roi Felipe VI, la Reine Letizia et le couard de Pedro Sanchez se sont rendus sur les lieux. Des centaines de sinistrés les ont copieusement injuriés, tant ils se trouvaient démunis de tout, beaucoup ayant des morts dans leurs familles, morts au demeurant qui n’étaient toujours pas inhumés. Le Roi et la Reine ont fait preuve d’un certain courage, en restant stoïque, recevant même de la boue, la Reine était en pleurs au milieu de pauvres gens désemparés. Mais Sanchez a préféré s’enfuir, se faire exfiltrer, en se dédouanant ensuite sur l’incurie de Màzon, et en soulignant, qu’il avait prévenu le Roi que ce déplacement était inopportun. Si les Espagnols se mobilisent et font preuve de solidarité, malgré quelques scandaleux pillages, les autorités ont failli incontestablement et ont passé plus de temps à se renvoyer la balle et à tergiverser plutôt que d’agir.

Ces dernières années, tous les pays d’Europe ont multiplié les démembrements administratifs à foison, avec pour chaque nation, le poids de l’Histoire et des particularités, c’est d’ailleurs une volonté de Bruxelles, pour les abattre. Mais globalement, qu’a-t-on fait ? On a multiplié les fonctionnaires et les structures en superposition, entraînant une gabegie abyssale. En définitive, c’est l’incurie et l’impuissance qui prédominent, car plus personne ne commande et ne prend ses responsabilités, dans ces mille-feuilles inextricables

Si d’aventure une catastrophe de ce type, arrivait en France, ce qu’à Dieu ne plaise, pensez-vous que nous ferions mieux ? Peut-être, car malgré tout, notre vieux pays détient encore des réminiscences centralisatrices salvatrices. En réalité, en accroissant le nombre des roitelets, des féodalités dépourvues d’âme, on ne fait que proliférer des taxes et des impôts, mais on aggrave l’impuissance et la désorganisation. Je n’ai rien contre les petites patries charnelles, mais un État digne de ce nom a besoin d’une colonne vertébrale de fer et d’un chef, pour que les trains arrivent et partent à l’heure. Comme l’avait dit de Gaulle dans ses mémoires de guerre, en évoquant le dernier président de la IIIe République, l’impuissant Albert Lebrun, « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».

Car quand un pays n’a plus d’État, n’est plus dirigé, c’est toujours le Peuple qui souffre, on le voit pour les catastrophes naturelles, on le voit pour les perditions que subit la France, l’immigration massive, la délinquance qui devient une plaie quotidienne, des morts chaque jour à coups de couteaux, les déficits tous azimuts, l’impuissance de l’État à tous les étages.

Découvrez les livres de Michel Festivi
publiés aux éditions Dualpha

Les trahisons des gauches espagnoles
L’Espagne ensanglantée
Miguel Primo de Rivera
La désinformation autour du Parti Communiste « français »

 

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