26 octobre 2024

Vive Venise… et vive Giorgia Meloni !

Par Philippe Randa

Dîtes que vous partez à Venise et rare sont les grincheux qui tenteront de vous en dissuader. Au contraire ! Ceux qui connaissent vous assureront que c’est sublime, merveilleux, extraordinaire, tandis que ceux qui rêvent d’y aller vous environt.

Je laisserais toutefois aux professionnels du tourisme le soin de vanter les merveilles architecturales, les délices gastronomiques et la découverte éventuelle du Spritz, boisson de moins en moins locale désormais (mélange de vin blanc pétillant type prosecco, eau de Seltz ou Schweppes Tonic Original et Aperol ou Campari) pour deux remarques plus politiques de cette découverte de la Sérénissime République de Venise.

Tout d’abord, la surprise d’une capitale régionale (celle de la Vénétie) d’une étonnante propreté : ni papier, ni déchet d’aucune sorte ne jonchent les rues ou les places publiques… Pas même le moindre amoncellement de sacs poubelles dans quelque coin que ce soit ! Arrivant de Paris, le dépaysement est total de ce point de vue-là, sauf hélas en ce qui concerne les ignobles tags (pléonasme !) sur les murs… d’autant que le premier vu – concernant une demoiselle brocardée pour ses mœurs légères – était en plus grabouillé dans la langue de Molière et dans un ortographe très approximatif.

Comme on le sait – ou pas, mais on s’en douterait – aucune automobile ne circule dans Venise, mais aucun vélo, trotinettes ou patinettes ne menacent non plus les piétons, seuls et uniques maîtres des lieux. Outre cette sécurité des plus appréciables, la seule agression pour les tympans est celle des bateaux à moteurs, bien moindre, on l’admettra, que la circulation habituelle des grandes métropoles.

Deuxième surprise de taille pour un touriste « franchouillard », celui de l’accueil dans les restaurants et du personnel assez important pour le service… En ayant fait la remarque à un compatriote vivant à l’année sur place, celui-ci modéra mon enthousiasme en expliquant qu’avec le « revenu de citoyenneté » instauré en 2019 en Italie (cette allocation de base pour les ménages défavorisés était d’un montant maximum de 780 euros pour un célibataire et pouvait atteindre 1 300 euros pour une famille) nombre de restaurateurs (et pas qu’eux !) commençaient comme en France à « ramer » pour trouver du personnel.

Heureusement, le gouvernement italien de Giorgia Meloni a annonçé en mai 2023 la suppression de cette incitation au « droit à la paresse », si cher à la française Sandrine Rousseau, sur qui on peut toujours compter pour rigoler ou s’indigner suivant son sens de l’humour… Espérons que cette décision ait pu limiter à temps les dégâts de cette aberration philosophique autant qu’économique en le remplaçant toutefois par un « chèque d’inclusion », mais au périmètre plus limité…

On se doute des cris d’orfrais que déclencha alors cette mesure : « L’extrême droite prend aux pauvres pour donner aux riches »… « Giorgia Meloni précipite de nombreux Italiens dans la pauvreté absolue »… « L’abolition du revenu de citoyenneté provoque l’indignation »… « … plonge de nombreux Italiens démunis dans une profonde appréhension ou la colère »…

Oui, mais… un an après la prise de cette mesure de bon sens, lors des élections européennes de juin 2024, « la présidente du conseil, Giorgia Meloni, est la grande gagnante du scrutin, qu’elle avait personnalisé à outrance. Son parti, Fratelli d’Italia (FdI), a obtenu, avec 28,9 %, un score de près de 3 points supérieur à celui enregistré lors des élections législatives de septembre 2022 », s’étranglera ainsi Le Monde.

Le désespoir en politique est donc bien une sottise aboslue comme disait ce bon vieux Maître de Charles Maurras.

Vive Venise… et vive Meloni ? Oui, « Veni, vidi, confirmi » (« Je suis venu, j’ai vu, je confirme »), comme je n’hésite pas à l’écrire, dans ce si beau latin de cuisine qui n’a étrangement jamais fait l’admiration de mes professeurs.

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