17 septembre 2024

Septembre 1939, le suicide de l’Europe 

Par Bernard Plouvier

« En 1939, Germains et Polonais
rêvaient d’expansion à l’échelle européenne,
tandis que les autocrates nord-américain et soviétique
croyaient possible la conquête
de l’ensemble des États et des Nations de la planète… »

Bernard Plouvier.

Entretien avec Bernard Plouvier qui vient de publier Septembre 1939, le suicide de l’Europe  aux éditions Dualpha.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Qui doit être accusé, en bonne logique, d’avoir voulu une « Guerre pour Dantzig » ?

À peu près tous les chefs d’État et les leaders d’opinions publiques en Occident et en URSS… sauf les Allemands qui ont été ébahis de devoir guerroyer pour recouvrer Dantzig, ville allemande depuis 1304, fondée par les membres de la Ligue Hanséatique et qui ne fut jamais une ville polonaise avant 1945.

Du côté de la France et de l’Angleterre qui déclarent la guerre au IIIe Reich le 3 septembre 1939, une foule de politiciens et d’observateurs avaient prédit dès 1919 et jusqu’en 1938 un risque de guerre absurde pour le Couloir (Korridor en allemand) et l’État de Dantzig, administré par la SDN (Société Des Nations) conjointement à diverses administrations polonaises extrêmement agressives. Blum et Reynaud, Lloyd George et Churchill avaient à un moment ou un autre réclamé le retour de Dantzig au Reich… puis un avis contraire fut donné : pas question d’autoriser le Reich à reprendre son bien !

Quant à Joseph Staline, il a très volontiers envisagé de guerroyer contre un gouvernement de type fasciste dominant la Nation polonaise, dont les dirigeants mégalomanes espéraient ressusciter la Grande Pologne médiévale, après une facile victoire contre une « armée allemande inexpérimentée, composée de recrues sous-entraînées et sous-alimentées »… puisque la propagande, en tous lieux, proclamait « la ruine de l’économie allemande et la révolte du peuple allemand dès le premier coup de canon. »

Quid de l’entrée en guerre ?

Ce livre rapporte l’invraisemblable quantité de bobards alarmistes que les bellicistes britanniques (notamment les agents du MI-6) ont fait ingurgiter mois après mois, de janvier à la fin mars 39, à Neville Chamberlain, par ailleurs assailli en permanence par les injonctions des bellicistes, notamment du Président des USA.

L’on n’est guère étonné, de ce fait, que le Premier britannique, excédé, malade (il souffre d’un cancer colique dont il mourra le 9 novembre 1940), abruti par une multitude d’ordres venus du Président des USA, de sollicitations appuyées de financiers basés à New-York, des banquiers de la City et d’Afrique du Sud, des industriels britanniques travaillant à fond depuis 1936 pour la Défense nationale, ait fini par octroyer un « chèque en blanc » aux dirigeants polonais.

Dans la nuit du 23 au 24 août 1939, est signé à Moscou devant un Staline hilare un accord germano-soviétique, agrémenté d’un protocole secret prévoyant une action de l’Armée Rouge en Pologne si la guerre devient inévitable. Or, c’est pour éviter la guerre qu’Adolf Hitler fait signer cet accord par son ministre Joachim v. Ribbentrop, espérant que le risque de conflit générale fera reculer tout le monde et que Dantzig, ville allemande, fera retour pacifiquement au Reich.

Les opérations de guerre en Pologne furent-elles aussi rapides qu’on l’a dit ? 

Bien plus qu’on ne le reconnaît usuellement. Il y eut 8 à 9 jours de véritables combats, puis un nettoyage de poches de résistance. Le coût pour la Wehrmacht fut très faible : cinq fois moindre que les prévisions du Führer. On décrit le détail des opérations et l’on insiste sur les bombardements de Varsovie, dans leur cause – qui aurait dû être évitée par les militaires polonais – et l’ampleur des morts et des destructions, très inférieure aux légendes de la Deception (Propagande) alliée. On rectifie les bobards sur les chiffres de victimes civiles polonaises en 1939 et l’on présente les tueries d’Allemands vivant en Pologne, qui ont débuté mi-août 1939.

Quelles conclusions peut-on en tirer ?

En 1939, Germains et Polonais rêvaient d’expansion à l’échelle européenne, tandis que les autocrates nord-américain et soviétique croyaient possible la conquête de l’ensemble des États et des Nations de la planète soit par la souriante dictature du capitalisme, soit par celle, plus déplaisante, du communisme bureaucratique – deux doctrines dont les humoristes et les humanistes de l’époque disaient qu’elles « étaient l’exploitation de l’homme par l’homme et son inverse ». Par cette guerre stupide et inutile, l’Europe perdit son rôle d’agent civilisateur. Les nations de la moitié orientale du continent subirent un demi-siècle de barbarie marxiste et celles de la moitié occidentale devinrent de gentils consommateurs vivant dans des succursales des USA. Et tout cela, pour avoir voulu empêcher la direction du Reich de reprendre pacifiquement une terre peuplée à 96-97 % d’Allemands !

Septembre 1939, le suicide de l’Europe, Bernard Plouvier, éditions Dualpha, 392 pages, 43 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :