par Rigobert GrosdeCoeur.
Jeudi 7 juillet l’équipe de France de football affrontera l’équipe d’Allemagne. Ce match ne sera pas un match comme les autres. Discours officiels, négations du réel, morale à en revendre, lavage de cerveau idéologique nous attendent de pied ferme. Le football est un sport politique. De combat… si vous le dites. Le football est société.
Didier Deschamps ne s’y est pas trompé. Il va vers où le pousse le système. Brave communiquant au réflexe politiquement correct digne de recevoir une carte du Parti socialiste ou des Républicains, il entend ne pas se créer de problèmes et se concentrer sur autre chose que la recherche de la vérité. Il n’est pas le seul. Beaucoup ont fait, feraient ou feront de même. Et puis, après avoir soutenu Benzema jusqu’à l’insoutenable il ne va pas, lui qui a l’occasion de devenir un saint de France s’il nous rapporte un troisième titre européen, se mettre à parler vrai.
Il dit ce qu’il faut dire s’il veut ne pas prendre de coups. Ce match est un match comme les autres donc. Mais ce match « comme les autres », nous l’avons déjà joué. C’était au Brésil à la dernière coupe du monde et nous l’avons perdu 1-0. Allemagne 1 – France 0. La bouche en fleurs et les idées belles, nous y sommes allés, nous avons joué, à peine, et nous avons perdu. Nous ne semblions pas être là. Vraiment nous n’y étions pas.
Nous avons une fois de plus joué sans notre identité, sans notre histoire, sans notre pays, sans nos blessures. Mais où trouverions-nous notre force ? Un agrégat de joueurs sans passé, c’est un peuple qui se suicide.
Une équipe de football, c’est son peuple avec son histoire. Sinon quel serait le sens de ces compétitions internationales où l’on chante un hymne, où l’on joue avec un maillot qui représente un pays ?
Il ne s’agit pas d’une guerre. Il s’agit de sport. Il s’agit de se dépasser et de puiser les forces là où elles sont, dans le mental, dans l’âme d’un peuple.
Jeudi 7 juillet, n’en déplaise aux mathématiciens, aux esprits carrés et aux professionnels du calendrier, sera le lendemain du 8 juillet. Tout s’inverse. La morale. La peur. Les dates.
Jeudi 7 juillet au matin, il sera temps de penser pour les 23 joueurs, le staff technique, le sélectionneur et pour tous les Français « hier, c’était le 8 juillet ». Aujourd’hui 7 juillet 2016, nous sommes le lendemain du 8 juillet 1982. Le temps n’est qu’une illusion. Nous ne pourrons pas aller à ce match comme nous l’avons fait lors de la coupe du monde au Brésil en 2014. Nous devrons y aller pour gagner. Nos politiques jouent pour que notre peuple perde… et disparaisse. Mais nous nous allons jouer pour gagner. Et pour rester.
Jeudi, nous devrons rentrer sur le terrain avec le couteau entre les dents. Nous devrons tous nous appeler Patrick Battiston et nous viendrons regarder un assassin, jamais condamné, dans les yeux. Ce triste sire se nomme Harald Schumacher et nous ne serons pas comme lui, des assassins. Nous jouerons dans les règles, sans brutalité, sans vice, sans mensonge. Mais nous devrons mettre toutes nos tripes et lutter pour chaque centimètre carré de terrain et de ballon comme si à chaque seconde il s’agissait de sauver des vies, un peuple, une terre, la vérité, la vie même.
Nous viendrons cueillir notre vengeance qui attend depuis trop longtemps. Une vengeance saine, vraie, juste, louable et bonne comme le bon pain. Nous devrons cracher sur le politiquement correct, sur la bien-pensance et sur la trahison des arbitres comme sur celle des dirigeants qui amènent leur peuple à l’abattoir et le vendent pour quelques ors et quelques gloires. Nous serons le peuple français, libre, qui refuse de continuer à perdre et qui vient venger ce crime impuni de Schumacher et ce match volé par ceux qui écrivent l’histoire des peuples, des victoires décidées par avance comme des défaites obligées.
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