Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs
Début avril 1940, il y a quatre-vingt- quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.
C’est ainsi que l’élite polonaise fut anéantie sciemment, car les officiers polonais ainsi abattus d’une balle dans la nuque, étaient souvent des officiers de réserve c’est-à-dire que dans le civil ils étaient professeurs, ingénieurs, avocats, médecins, fonctionnaires, l’épine dorsale du pays. Il fallait détruire la Pologne pour qu’elle ne puisse plus se relever.
Mais le plus édifiant dans cette affaire d’extermination de masse, ce n’est pas le nombre des victimes, ni la façon dont elles furent exécutées, car le communisme léniniste, trotskiste, stalinien, maoïste, castriste, cambodgien, etc., en a assassiné et en assassinera des millions et des millions d’autres, non, ce qui fut terrifiant, c’est l’édification du mensonge à un niveau très rarement atteint.
La mystification est intrinsèquement liée au communisme et au marxisme léninisme. Lénine n’avait-il pas écrit en 1920 dans La maladie infantile du communisme « il faut consentir tous les sacrifices, user même, en cas de nécessité, de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter les procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité… et y accomplir la tâche communiste. »
Ce génocide de classe fut décidé par Lavrenti Béria, patron tout puissant du NKVD – l’un des plus grands tortionnaires de l’histoire, bien pire qu’Himmler et Heydrich, notamment par le nombre de victimes qu’il a sur la conscience –, ce dernier dans un document officiel en date du 5 mars 1940, qui sera retrouvé dans les archives, en plein pacte avec Hitler, demanda à Staline l’autorisation de ces boucheries. C’est ainsi que sur cet écrit, figure les accords signés de Staline, Vorochilov, Molotov, Mikoyan, Kalinine et Kaganovitch, c’est-à-dire de l’ensemble des chefs communistes soviétiques. Staline qui s’y connaissait en bourreau sanguinaire, présentait souvent Béria comme « notre Himmler. »
Pendant 50 ans, les soviétiques attribueront ces décimations aux nazis et les accuseront de ces faits. Effectivement, lorsque les troupes de la Wehrmacht à l’été 1941, pénètreront dans ces steppes et forêts, elles découvriront ces charniers grâce aux populations locales qui les conduiront sur les sites. Aussitôt, les Allemands firent venir des médecins, la Croix rouge, pour qu’une fois une partie des corps déterrés, ils puissent fixer la manière dont ces malheureux avaient été abattus. On retrouva les cadavres putréfiés enveloppés dans leurs uniformes d’officiers polonais, et dans les crânes, on extraira la balle provenant d’armes russes. On retrouva aussi les dernières lettres qu’ils avaient écrit à leur famille.
Il faudra attendre 1990, et l’arrivée de Boris Eltsine au pouvoir, pour qu’enfin ces génocides puissent être attribués officiellement aux communistes, ce que les archives du Politburo établissaient de manière indiscutable. Néanmoins, les russes en 2005, Poutine régnant, conclurent qu’il s’agissait d’un simple crime de guerre, et non un crime contre l’humanité, donc prescrit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. En 2010, la Douma ne put pas faire autrement que d’attribuer ces monstrueuses tueries à Staline et à sa clique, en votant une résolution en ce sens.
En France, Gabriel Jeantet et Robert Brasillach qui effectuèrent un reportage en 1943 sur le site, furent les premiers à informer les lecteurs parisiens de ces massacres soviétiques dans des articles particulièrement poignants. Brasillach le paiera de sa vie le 6 février 1945, car sa condamnation à mort et son exécution résultèrent très clairement du fait que les communistes « français », qui dominaient alors la vie politique française, ne pouvaient pas laisser en vie un témoin direct des abominations communistes, il fallait l’éliminer à tout prix.
Mais le pire du pire ce sera que les communistes « français », n’acceptèrent pas de reconnaitre les responsabilités soviétiques et continueront à attribuer ces actes aux nazis. Ainsi en 2009, lorsque sorti sur les écrans le très beau film du cinéaste polonais Andrzej Wajda, Katyn, le PC « F » tenta de le faire interdire, et L’Humanité osa écrire sous la plume d’un dénommé J.R « En 1940 à Katyn, probablement 15 000 officiers de l’armée polonaise sont purement et simplement liquidés et balancés dans des fosses. Les coupables désignés de cette extermination sont les Allemands. Moi-même, participant il y a quelque trente ans de cela à une délégation très officielle en Union Soviétique, ai été invité à me recueillir à Katyn sur ce symbole de la barbarie nazie. » Proprement hallucinant et révoltant.
Le Monde y alla aussi de son couplet immonde en reprochant à Wajda de mettre sur le même plan l’armée nazie et soviétique et de faire ainsi une confusion avec la Shoah, comme toujours l’immonde à tous les étages. Il faut souligner que ce film ne put être diffusé que dans une douzaine de salles et qu’il fut mis à l’index par l’intelligentsia gauchiste française, ce qui n’étonnera personne d’honnête.
À noter aussi, pour aller encore plus dans le pire, que les Anglais et Américains étaient convaincus de ces crimes communistes, par leurs experts, mais qu’ils préférèrent taire tout cela pour ne pas heurter « leur allié » Staline et ne pas accabler « L’uncle Joe », comme le surnommait Roosevelt. Le rapport de la Croix rouge qui attribuait les carnages aux soviétiques et qui avait été remis à Churchill et à Roosevelt, sera classé top secret jusqu’en 1989. Le mensonge et l’ignominie jusqu’au bout. Poutine lui, renvoie les polonais à la guerre perdue russo-polonaise de 1920, et ne veut plus entendre parler de Katyn.
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