L’Ukraine, victime mais aussi occupant
par Camille Galic
Après la grande réserve de la Hongrie vis-à-vis de l’Ukraine, et la décision prise récemment par la Pologne de ne plus livrer l’armes à Kiev, le vote qui, le 30 septembre, a donné en Slovaquie la victoire au parti populiste Smer-SD de l’ancien Premier ministre Robert Fico, pourtant réputé proche de Vladimir Poutine, accusé de corruption (et qui va d’ailleurs peiner à constituer un gouvernement, n’ayant obtenu que 23,3% des suffrages) ne doit pas étonner.
Dans ces trois pays domine en effet la conviction que si l’Ukraine fait aujourd’hui figure de victime, elle est aussi un prédateur puisque sa partie occidentale est constituée de territoires naguère polonais, hongrois et slovaques telles la Galicie (capitale Lvov, désormais Lviv), la Bucovine, la Volhynie ou la Ruthénie subcarpathique (capitale Ungvar en magyar, Uzgorod en slovaque et aujourd’hui Oujgorod), soviétisée en 1945.
Kiev n’est évidemment pas responsable de ces annexions découlant du dernier partage de la Pologne au congrès de Vienne en 1815, du traité de Versailles puis, en 1939, du Pacte germano-soviétique partageant cette nation entre l’Allemagne hitlérienne et l’URSS de Staline. Mais elle s’en est ensuite fort bien accommodée et, pas plus en 1945 qu’en 1991, date de son indépendance, n’a envisagé de restitutions territoriales ni de compensations. Subsiste donc un fort sentiment d’hostilité à l’encontre du nouvel occupant dans les régions anschlussées qui se souviennent encore avec nostalgie de la tutelle bonhomme exercée par les Habsbourg. Et, de la part des pays lésés et aujourd’hui envahis de réfugiés ukrainiens accueillis et aidés — aux dépens des nationaux, estiment Polonais, Hongrois et Slovaques — un fort sentiment d’injustice.
Article paru sur le site du Nouveau Présent.
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