Brèves d’Europe
Union européenne. La croissance de la zone euro a fait nettement mieux que prévu, selon Eurostat. Mais une récession n’est pas exclue alors que l’inflation a atteint 8,9 % en juillet.
Faute de gaz russe, les gouvernements européens se sont mis d’accord sur une réduction de la consommation de gaz de 15 % à l’échelle de l’Union. Mais les gros consommateurs d’énergie vont souffrir : la chimie, la sidérurgie, les cimentiers ou les verriers.
Allemagne. Logique conséquence de l’absurde politique énergétique de la coalition au pouvoir – notamment à l’égard du gaz russe – et le retour du charbon, les Allemands se ruent sur les chauffages électriques. En effet, la part du gaz russe est passée de 55 % des besoins à 26 % fin juin.
Paradoxe : l’engouement pour les radiateurs électriques n’est pas du goût des spécialistes qui redoutent une surcharge du réseau électrique en cas de vague de froid et des coupures de courant.
La ministre Verte des affaires étrangères, Annalena Baerbock, dénonce les Grecs d’avoir mis en place une politique systématique de refoulement des immigrés contraire au droit international.
Panique à bord. L’absence de gaz russe risque de priver les Allemands de leur alcool préféré : la bière. En effet, le séchage du grain nécessite 750 à 1 000 kWh par tonne. Sans oublier les céréales nécessaires en provenance de Russie et d’Ukraine.
L’ancien chancelier Gerhard Schröder a accordé un entretien au magazine Stern et revendique sa proximité avec Vladimir Poutine. Selon lui, Poutine serait prêt à négocier. Il avance l’idée d’un pays neutre militairement et d’une solution sur le modèle des « cantons suisses » sans plus de détails.
Au sujet de la crise énergétique, il accuse son pays : « Quand on ne veut pas se servir du gazoduc Nord Stream 2, on doit en assumer les conséquences. Et elles vont être gigantesques en Allemagne. »
Olaf Scholz poursuit sa quête de nouveaux approvisionnements qui compenseront l’arrêt des livraisons de gaz russe. La pression est à son comble. C’est donc logiquement qu’il a fait une première halte à Oslo en Norvège. Car il est à craindre une hausse de l’électricité de 500 € le kWh.
Après la Norvège, c’est au Canada qu’Olaf Scholz se rendra dimanche 21 août, accompagné de son ministre de l’Économie, Robert Habeck. L’objectif est d’acheter du gaz naturel liquéfié pour alimenter les nouveaux terminaux d’importation en cours de construction sur la mer Baltique. À quel prix ?
Embarras : révélé par Die Welt : l’entreprise NordStream 2 AG, filiale du russe Gazprom, a versé 192 M€ à une fondation prétendument écologiste mise en place par le Land de Mecklembourg-Poméranie-occidentale, dirigée par Manuela Scheswig, ministre-présidente (SPD) pour finaliser la construction de NordStream 2.
Angleterre. Boris Johnson, encore Premier ministre, va quitter le 10 Downing Street début septembre en faveur de son prochain(e) remplaçant qui va se jouer entre Rishi Sunak et Lizz Truss.
Toute la classe politique s’interroge sur son avenir. Selon le Daily Telegrah, bien informé, il pourrait prendre la tête de l’Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg devant quitter le poste. Mais les Européens s’y opposeront en raison de sa gestion du Brexit qui a heurté les négociateurs européens.
Il pourrait alors retourner comme chroniqueur au Daily Telegraph et demander nettement plus que les 325 000 € annuels qu’il recevait avant sa nomination comme Premier ministre.
Selon le Sunday Times, le prince Charles aurait accepté un don d’un million de livres sterling (1,20 M€) de la famille d’Oussama ben Laden. Plus précisément des demi-frères Bakr et Shafiq ben Laden.
Le jubilé de la reine qui a eu lieu du 2 au 5 juin dernier, pour fêter ses 70 ans de règne, a donné lieu à près de 200 000 événements dans le pays et a plombé l’économie du pays de 0,6 %. Mais une reine n’a pas de prix.
Après avoir accueilli la COP26, l’Écosse n’a rien trouvé de mieux que de préparer le terrain pour la construction de 21 éoliennes géantes qui auront pour conséquence « écologique » l’abattage de 14 millions d’arbres !
Plus de la moitié des adolescentes ont manqué l’école en raison de leurs règles selon une enquête menée dans toute la Grande-Bretagne. Les collectivités locales et les établissements scolaires et universitaires seront légalement contraints de fournir des protections périodiques gratuitement. Et ce en vertu d’un texte voté en 2020.
Le prince William et sa femme Kate ont prévu de se rendre aux États-Unis en fin d’année pour assister à la deuxième cérémonie des prix Earthshot, qui se tiendra à Boston. Histoire de montrer à son frère où est la vraie famille royale, à Londres et pas à Los Angeles.
L’armée anglaise forme des unités de l’armée ukrainienne. Il s’agit d’exercices aux techniques de combat urbain dans le cadre d’une formation de quelques semaines. Deux mille personnes en ont déjà bénéficié. Londres table sur un objectif de 10 000 soldats formés tous les trois mois.
Espagne. Une première dans ce pays puritain. L’Institut des femmes, un organisme indépendant du ministère a lancé une campagne d’affichage baptisée « l’été est à nous » afin de casser le mythe du corps parfait.
Cinq femmes posent sur l’affiche. L’une ayant subi une mastectomie, une deuxième en surpoids, une troisième lève le bras laissant apparaître des poils sous les aisselles. Deux autres, assises sur le sable, arborent quelques bourrelets. Olé ! En France, demain on enlève le haut…
Une ordonnance de la justice des Baléares en date du 28 juillet donne dix jours à l’État espagnol pour communiquer ses contrats passés avec les fournisseurs de vaccins. La nouvelle a fait grand bruit en Espagne, mais est quasiment passée inaperçue dans les autres pays européens.
Finlande. Les Finlandais ont démoli un monument pour la paix dans le monde, construit par le sculpteur russe Oleg Kiryoukhine après la chute du Mur (et donc la défaite de l’URSS !). Quand la haine suscite aussi la bêtise.
Les touristes russes ne sont pas les bienvenus dans ce pays. Aux rapides d’Imatrankoski, situés à l’est du pays, l’hymne national ukrainien retentit chaque jour à la même heure. Le pays s’apprête à limiter les visas touristiques délivrés aux Russes, imitant en cela les autres pays de l’Union européenne.
Sanna Marin, la plus jeune des chefs de gouvernement au monde a été surprise en train de faire la fête dans une boîte de nuit en compagnie d’amis. Une vidéo a fuité sur tweeter. Elle revendique le droit à une vie personnelle. L’opposition émet des critiques sur son comportement.
Grèce. Après les révélations de la surveillance d’un député par les services de renseignement, la tête du Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis, vacille. L’opposition demande sa démission.
Hongrie. À rebours de la politique voulue par la Commission, la Hongrie a annoncé un accord avec la Russie qui lui permettra d’augmenter son approvisionnement en gaz en prévision d’un hiver qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices sur le plan énergétique.
Italie. À la prochaine élection législative qui doit avoir lieu en septembre et qui devrait voir la droite l’emporter, à l’image de la France, celle-ci est fortement divisée.
Les Italiens auront le choix entre Giorgia Meloni (Frères d’Italie), Matteo Salvini (la Ligue) et Silvio Berlusconi (Forza Italia) qui ont des différents en politique étrangère, sur la fiscalité et la gestion de l’immigration.
À 45 ans, Giorgia Meloni est désormais à la tête d’une coalition électorale en position d’emporter les prochaines élections législatives le 25 septembre. À la tête de Fratelli d’Italia qu’elle a fondé, elle pourrait ainsi devenir Premier ministre. « Voici des décennies que la droite italienne a relégué le fascisme à l’histoire », tient-elle à préciser.
Mais elle reste ferme sur certaines de ses positions, notamment en matière d’immigration. Elle a proposé la mise en place d’un « blocus naval » pour empêcher les réfugiés de traverser la Méditerranée.
« Nous défendrons Dieu, la patrie et la famille contre l’islamisation, faites-vous une raison » avait-elle déclaré à Rome en 2019. Et elle ne dérogera pas à sa parole. Par ailleurs, pas question de la comparer à Marine Le Pen. Au Parlement européen Fratelli ne siège pas avec le RN. Unique, mais grave : elle se définit comme pro-occidentale (ce qui ne veut rien dire) et pro-américaine (ce qui veut dire quelque chose).
Roumanie. En vertu d’un accord signé le 1er août entre la Roumanie et Israël, quelque 15 000 Roumains rescapés de l’Holocauste devraient percevoir une pension mensuelle de 440 à 730 €. Tous vivent en Israël. Mais ils ont quel âge ?
Russie. La Cour suprême russe a décidé de classer le régiment Azov, unité de la Garde nationale ukrainienne qui s’est illustré dans la bataille de Marioupol, comme étant un « groupe terroriste ».
Le président russe Vladimir Poutine a accusé les États-Unis de faire traîner le conflit ukrainien et chercher à « déstabiliser » le monde avec une récente visite à Taïwan de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi.
Un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s’est produit dans une base militaire russe en Crimée, signale le ministère de la Défense russe.
Ukraine. Volodymyr Zelensky a appelé les habitants de la région de Donetsk à évacuer ce territoire de l’est du pays, largement sous contrôle de l’armée russe et soumis à d’intenses bombardements. Et Kiev dénonce de nouveaux crimes de guerre.
Stupidité : Oleski Vadatoursky, président de l’entreprise agricole ukrainienne Nibulon, l’un des plus importants exportateurs de céréales du pays, déclare que « si l’Ukraine ne gagne pas demain, l’armée russe sera à Paris. La Russie n’arrêtera pas ».
Le cargo Razoni a pris la mer depuis le port d’Odessa chargé de 26 000 tonnes de maïs à destination du Liban. Mais, à Istanbul où il doit mouiller, il sera inspecté par une équipe russe, turque et ukrainienne. Et après avoir traversé les champs de mines.
Le site américain d’extrême gauche Mintpress plonge dans les coulisses du « flux constant de propagande sophistiquée » opérée par une armée de stratèges politiques étrangers, de lobbyistes de Washington DC et d’un réseau de médias liés au renseignement.
Soit quelque 150 cabinets de relations publiques coordonnés par Nicky Regazzoni, cofondatrice de PR Network, Francis Ingham, lié au gouvernement britannique, Yaroslav Turbil du ministère des affaires étrangères ukrainien.
En France, c’est Stéphane Fouks, le coprésident d’Havas qui multiplie depuis des années des allers-retours en Ukraine et qui alimente, entre autres, la Fondation de gauche Jean Jaurès. Fouks siège aussi au lobby de Fogh Rasmussen, ex-secrétaire général de l’Otan, qui pilote les opérations de lobbying de Kiev en Occident.
La liste n’est pas exhaustive car on y trouve également la très anti-russe Integrity Initiative, créée sous l’égide du ministère des affaires étrangères britanniques, du MI6 et du Government Communications Headquarters en charge de la guerre cybernétique, financé par les Anglais mais aussi les Lituaniens et l’Otan.
Volodymyr Zelensky prend prétexte des dangers que représente la centrale nucléaire de Zaporijjia pour forcer une fois de plus la main du clan « occidental » pour accentuer ses sanctions à l’égard de la Russie.
Cinq nouveaux navires chargés de céréales ont pu quitter l’Ukraine mardi 16 août, dont un bateau affrété par le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU transportant du blé destiné à l’Éthiopie. C’est la première cargaison destinée à l’Afrique.
Il semblerait que l’armée ukrainienne ait fait usage de missiles américains sur la base aérienne de Saky à l’est de la Crimée et sur celle de Ziabrauka dans le sud-est de la Biélorussie. Autrement dit, deux territoires hors du cadre des hostilités. Le Kremlin pourrait dénoncer une extension du conflit dont seraient responsables les Américains.
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