Front populaire : le front désuni des souverainistes
La revue souverainiste Front populaire, lancée en juin 2020 par le philosophe Michel Onfray et Stéphane Simon, est un beau succès éditorial. La diversité de ses contributeurs « de droite, de gauche, d’ailleurs et de nulle part » et la qualité de ses articles lui ont permis de gagner de nombreux lecteurs, bien au-delà du camp souverainiste.
L’autre ambition des créateurs de la revue était de constituer le socle d’ « un nouveau projet pour la France ». À cet effet, une association dénommée Front populaire & Compagnie était constituée. Des « réseaux populaires » avec des référents départementaux voyaient le jour. Un cahier de doléances accessible en ligne alimenté par les membres de l’association devait permettre d’élaborer un programme politique.
Plus de deux ans après la naissance de Front populaire & Co, où en sommes-nous ?
L’aggiornamento souhaité par les créateurs de la revue a fait long feu. Si les membres de Front populaire & Co ont bien élaboré l’embryon d’un « programme souverainiste », les candidats pour le porter politiquement ne se pressent pas.
Le mouvement politique souverainiste est en France plus divisé que jamais. Le Rassemblement national n’en fait plus partie depuis que Marine Le Pen a abandonné en 2017 toute velléité de sortie de la France de l’Union européenne. L’appel de Florian Philippot en juillet 2020 visant à une réunion des leaders souverainistes au sein d’une « maison commune » est resté sans réponse.
François Asselineau, Florian Philippot et Georges Kuzmanovic ont tous les trois annoncé leur intention de se présenter séparément à l’élection présidentielle. Les sondages d’opinion leur prédisent un score minime, s’ils parviennent toutefois à récolter les parrainages nécessaires pour être candidats. Il est vrai que les médias de grand chemin les ignorent assez largement.
L’initiative de Michel Onfray de faire émerger un « nouveau projet pour la France » vient de connaître un nouveau rebondissement : l’assemblée générale de l’association Front Populaire & Co a décidé en novembre 2021 la création d’une nouvelle structure appelée « France Souveraine ». Sa mission est de « créer le climat propice à la réunion du camp souverainiste ». Le dynamisme et la force de conviction de son président nouvellement élu, Guillaume Bigot, ne seront probablement pas de trop pour mener à bien cette lourde tâche.
Quant à Michel Onfray, il semble plus résigné que jamais : après avoir prédit le déclin inéluctable de l’Occident, il renonce à contribuer au changement politique en affirmant récemment au micro d’une radio périphérique : « Je n’irai pas voter […] Je peux vous dire qui sera élu au second tour. Ce sera un candidat maastrichtien. Si ce n’est pas Macron, ce sera Valérie Pécresse. Ce ne sera sûrement pas Zemmour, ce ne sera sûrement pas Marine Le Pen. »
Ne pas aller voter car le candidat qui représente ses idées risque de ne pas être élu, ne serait-ce pas une prophétie aux « vertus » autoréalisatrices, qui condamne à l’échec tout changement politique par les urnes ? Tout ça pour ça ?
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