Et si nous parlions sport… Les vertus du biathlon
— Dîtes, Cher Ami, ce n’est pas parce que vous lisez L’Équipe tous les jours, que vous devez vous croire autorisé à nous imposer une telle purge. La France a des préoccupations autrement importantes, non ? Alors que sa culture se décompose il y a mieux à faire que de lorgner sur des gaillards qui courent après un ballon… « Panem et circenses », non merci. Dans ce genre de spectacle circassien nos hommes politiques sont, sans concurrence aucune, les meilleurs puisqu’ils le réinventent sans cesse.
Certes, nous ne pouvons nier l’éclosion de jeunes talents qui surgissent sur la piste du plus grand cirque subventionné. Et contester la place importante qu’y occupent désormais les femmes serait malhonnête. Cela pose d’ailleurs une question inclusive. Comment doit-on les appeler lorsqu’elles se glissent dans le costume étincelant du clown blanc ou dans l’accoutrement de l’auguste avant de se produire sur les plus grandes scènes du pays ? …
Mais revenons plutôt au sport qui témoigne plus que jamais de l’évolution de nos mœurs.
À observer de plus près cette sphère bien particulière, peut-être pourrions-nous tirer des enseignements beaucoup plus significatifs, parce que plus nuancés, quant à cette décomposition dont souffre notre société.
Certes, je fais partie de cette engeance dont le QI se situe entre ceux du chardon aux ânes et de la grande loche injustement méconnue… C’est ce qui explique mon entêtement à suivre certains programmes de la chaîne « L’Équipe ».
Malgré votre prévention, vous pourriez pourtant vous y hasarder pour y puiser quelques raisons d’espérer.
À quelques jours d’intervalle vous auriez pu, à la faveur de l’attribution du ballon d’or de football, juger des progrès de la mondialisation en voyant défiler des footeux caricaturaux et leurs « compagnes » du moment déguisées en poupées Barbie. Le comble de cette dérive vestimentaire étant incarné par le brave Messi, son épouse et ses trois garçons brillant dans leur smoking comme la boule à facettes d’un bastringue parisien des années cinquante modèle « Mikado » d’origine.
Mais quelques jours plus tard vous auriez pu faire la connaissance des équipes nationales de biathlon, discipline qui combine ski de fond et tir à la carabine. Et vous auriez fondu devant la gentillesse, la bonne humeur, la spontanéité de ces filles et de ces garçons qui pratiquent un sport complet. Complet parce qu’il nécessite une préparation et impose des séries d’efforts physiques intenses de longue durée et une concentration mentale maximale. Imaginez une synthèse délicate entre une course de fond interrompue par un tir de précision sur cinq cibles alors que votre cœur bat à 140 coups par minute. Exercice à reproduire sur trois à cinq tours de piste. Tout cela en tenant compte des sautes de vent, des chutes de neige ou du brouillard qui perturbent les visées.
Vous découvririez ces biathlètes, vainqueurs, brandissant fièrement leur drapeau, chantant leur hymne national. Et que dire de l’émotion qui les étreint lorsqu’ils « grimpent sur la boîte » pour recevoir leur médaille. Mais vous seriez encore plus surpris par la chaleureuse confraternité qui existe au sein de la communauté de ces sportifs, quelles que soient les nationalités qui la composent.
De même vous seriez étonné par la bienveillance du public discipliné, enthousiaste mais fermé à tout chauvinisme.
À écouter ces passionnés vous seriez ravi de constater que la pratique de la langue de bois n’a pas « infecté » les plateaux jurassiens ou les vallées alpines. Quand l’un d’eux « se loupe », il ne cherche aucune excuse mais confesse crûment ses fautes pour en tirer un enseignement.
Quand Justine Braisaz-Bouchet se livre à un journaliste après avoir raté ses tirs, elle s’adonne à sa propre autopsie, à un point tel que vous avez soudain envie de traverser l’écran pour la prendre dans vos bras, comme une petite fille, afin de la calmer et de la consoler paternellement.
Antonin Guyonnat, quant à lui, l’œil pétillant de malice pratique l’autodérision et un franc-parler argotique qui lui est propre, pour en réalité camoufler une sensibilité extrême qui ne peut que lui jouer des tours.
Francs-comtois, savoyards, dauphinois voire pyrénéens et fiers de l’être, fidèles à leurs racines, nos biathlètes incarnent on ne peut mieux la France et son histoire : des Allobroges alpins aux Kérètes de Cerdagne. Il faut les entendre lorsque, taquins, ils moquent les réputations inhérentes à leurs provinces d’origine…
À des années-lumière, la rencontre achevée, les mercenaires footballeurs sont livrés aux feux de médias qui cultivent l’art de flatter leur ego déjà surdimensionné. Malgré les casques et autres écouteurs qui les isolent des cochons de payants, Ils ne doivent pas pour autant négliger les obligations que leur imposent de juteux contrats publicitaires. En vous glissant dans les arrière-cuisines vous découvririez alors un souk quasi clandestin où s’activent notamment les agents de joueurs épluchant les sollicitations mercantiles évoquées plus haut et surveillant surtout les transferts futurs mijotant dans les gamelles les plus culottées sur un fond de sauce des plus douteux.
D’où, cher lecteur, ce conseil salutaire : n’hésitez pas à tenter une cure télévisuelle gratuite d’oxygénation voire de rajeunissement dans nos montagnes. Vous éprouverez alors l’agréable impression de rajeunir et de vous retrouver dans cet univers lumineux qui vous avait été subrepticement confisqué Vous partagerez alors la chaude et saine ambiance que dégagent les Justine, Chloé, Julia, Caroline, Antonin, Fabien, Émilien, Simon, Quentin, Éric et les deux Anaïs.
Cette litanie de prénoms surannés vous gratouille-t-elle ou vous chatouille-t-elle ?
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