Le Canada aux urnes
Le dimanche 15 août, Justin Trudeau se rendit à la résidence de la gouverneure générale pour que celle-ci entérine le déclenchement hâtif des élections fédérales qui se tiendront le 20 septembre prochain. Les analystes avaient anticipé qu’il y aurait un scrutin soit au printemps, soit à l’automne, tous s’entendaient sur une chose : Justin Trudeau n’attendrait pas la fin de son mandat et profiterait de la crise du covid pour tenter une réélection.
Il faut le dire, Justin Trudeau fut des plus généreux pendant les deux dernières années, distribuant les deniers des générations à venir, sans trop compter, ni regarder, nuisant d’ailleurs à la relance économique au Québec, plusieurs employés trouvant plus rentable de rester à la maison en profitant de la Prime canadienne pour la relance économique que de sortir aller travailler. L’annonce de sa prime avait d’ailleurs sabordé le plan québécois favorisant le travail agricole : les incitatifs annoncés par François Legault, n’équivalaient pas à ceux de Justin Trudeau qui incitaient les citoyens à ne pas reprendre l’ouvrage.
Toutefois, la grande majorité des Canadiens ne pense ni au passé, ni à l’avenir. Le fait que la crise fut accrue par le laisser-aller de Trudeau qui refusait de fermer les frontières alors que les citoyens étaient confinés ou que l’endettement aggravé par des mesures non seulement contre-productives, mais aussi fort onéreuses, ait atteint des sommes records hypothéquant l’avenir de nos enfants ne fait pas partie de l’équation.
Justin Trudeau a donc toutes les chances d’être réélu et d’obtenir une majorité des voix, bref, d’obtenir les pleins pouvoirs.
Présentement, selon un sondage réalisé le mois dernier, Trudeau vogue en tête avec 33 % des intentions de vote, dépassant le Parti conservateur d’Erin O’Toole dont j’ai souvent raillé les énièmes recentrages sur EuroLibertés. Avec 30 % des voix, les conservateurs sont proches, mais il ne faut pas oublier qu’avec le système parlementaire prévalant au Canada, une trop forte concentration du vote dans certaines régions fausse les résultats. Et les conservateurs sont excessivement forts dans de nombreuses circonscriptions de l’ouest canadien, où ils obtiennent souvent une majorité claire des votes. La concentration des votes nuit donc aux conservateurs, alors qu’elle favorise le Bloc québécois qui malgré son maigre 7 % des intentions de vote, peut espérer obtenir une députation respectable.
Le Parti conservateur fait face à un autre obstacle : son aile droite plus libertarienne et anti-masque se rallie au Parti populaire du Canada de Maxime Bernier, alors que les conservateurs de valeur, les « social conservatives » ont désormais la possibilité de voter pour le parti True North du député Derek Sloan, un candidat pro-vie attaché à la liberté d’expression et refusant tout compromis avec le « wokisme ».
Trudeau a donc une longueur d’avance pour le 20 septembre et Erin O’Toole, encore peu connu des Canadiens, a peu de chances de le rattraper.
Une autre raison du succès de Trudeau est son approche ultra-sociétale plaisant aux groupes communautaires. Trudeau, c’est le Premier ministre qui a devancé tous les autres pays en termes de seuils d’immigration ; c’est le Premier ministre qui a mis le genou à terre avec les Black Lives Matter ; c’est celui qui parle contre l’islamophobie alors même que des dizaines d’églises sont ciblées par des actes terroristes ; c’est celui qui veut restreindre la liberté de parole ; c’est l’homme qui parle en langage inclusif ; c’est l’homme plus féministe que les plus féministes des femmes ; c’est l’ami des minorités, quelles qu’elles soient… le Premier ministre du « premier pays post-national » pour le dire dans ses propres termes.
Si tout cela enrage les Eurocanadiens, cela permet d’obtenir une base électorale fidèle. Et surtout, cela évite de trop parler de la gestion calamiteuse du pays, car pendant qu’il déboulonne nos monuments, on oublie le fait qu’avant la covid, il avait engendré des déficits de plus de 30 milliards de dollars par année, qu’il a asservi le Canada à la Chine, qu’il a sabordé l’agriculture québécoise… bref, pendant qu’on parle de ses dérapages sociétaux, on évite de parler du reste et c’est exactement le plan de match.
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