Les « opinions anti-britanniques et anti-Brexit » de Joe Biden
Par article conseillé par EuroLibertésPar Olivier Bault.
La grande presse française se réjouissait mercredi et jeudi du fait que le président américain Joe Biden avait choisi l’Europe comme destination de son premier voyage à l’étranger. Ce serait, paraît-il, tout un symbole, même s’il sera difficile – nous dit-on – de réparer des relations transatlantiques profondément abîmées par son prédécesseur. « Après les quatre années de Donald Trump, qui ne cachait pas son peu d’intérêt pour les partenaires traditionnels de l’Amérique, et manifestait volontiers son aversion à l’égard de l’Union européenne et de l’OTAN, mais aussi après la distance polie de Barack Obama, Biden entend reconstituer une alliance des démocraties, sur laquelle il entend appuyer sa diplomatie », nous dit Le Figaro, qui prétend que Trump aurait été « à deux doigts de quitter » l’OTAN. Biden, au contraire, « a qualifié l’OTAN d’alliance la plus réussie de l’histoire du monde », mais « plus que la Russie, son premier sujet de préoccupation reste la Chine, qui sera au centre de sa rencontre la semaine prochaine avec les dirigeants de l’Union européenne ».
Le président américain a d’abord rencontré Boris Johnson jeudi et devait, à l’issue du sommet du G7, qui se déroule de vendredi à dimanche dans la région de Cornouailles, dans le sud-ouest de l’Angleterre, rencontrer la reine Elizabeth II dimanche puis se rendre à Bruxelles pour un sommet de l’OTAN et terminer sa tournée européenne par une réunion avec Vladimir Poutine le 16 juin à Genève.
Le parti pris anti-Trump et pro-Biden des grands médias français n’est un mystère pour personne. Il est cependant vrai que, sur les questions de la lutte contre le changement climatique et de la vaccination de masse de l’humanité contre le coronavirus chinois, l’administration américaine et l’UE devraient pouvoir s’entendre au G7. Mais cette réunion du G7 a été précédée d’une vive polémique au Royaume-Uni où tous les grands médias ne partagent pas l’enthousiasme pour Biden de leurs confrères français. La polémique concerne la question de l’Irlande du Nord dans le contexte du Brexit, avec un Joe Biden, descendant d’Irlandais, qui prend parti pour l’UE dans le conflit qui oppose Londres à Bruxelles sur les contrôles douaniers entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne.
Le Telegraph, média mainstream s’il en est, affichait ainsi le 10 juin le titre « Joe Biden devrait garder pour lui ses opinions anti-britanniques et anti-Brexit », suivi de la phrase : « Avant d’insulter le Premier ministre [britannique], le président [américain] devrait se rappeler que les Britanniques ont voté pour quitter l’UE et reprendre le contrôle de leur pays. »
L’arrogance et les menaces de l’administration Biden à l’encontre du gouvernement Johnson, si celui-ci n’applique pas le protocole nord-irlandais convenu avec l’UE, sont qualifiées de « traitement qui est normalement réservé aux ennemis des Etats-Unis, comme la Russie ». Au contraire de Joe Biden, Donald Trump, souligne l’éditorialiste du Telegraph, « respectait la volonté démocratique du peuple britannique de quitter l’Union européenne. »
Pourquoi ? Parce que « Biden est un eurofédéraliste de cœur » et que sa présidence est « la plus gauchiste de l’histoire des États-Unis. »
Article publié dans les colonnes du quotidien Présent.
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