22 avril 1961 : un dernier baroud d’honneur il y a 60 ans
Le 21 avril quatre généraux prennent le contrôle d’Alger et déclarent : « Le commandement réserve ses droits pour étendre son action à la métropole et reconstituer un ordre constitutionnel et républicain gravement compromis par un gouvernement dont l’illégalité éclate aux yeux de la nation. »
Ces généraux que de Gaulle désignera, en faisant une faute sur le terme, du vocable méprisant de « quarteron de généraux en retraite ». Le mot « retraite » prend déjà son double sens prémonitoire : la reculade et le renoncement viendront en effet bientôt.
Dans la nuit, le 1er régiment étranger de parachutistes (REP) sous les ordres du commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, s’empare en trois heures des points stratégiques d’Alger, notamment du Gouvernement général d’Alger, de l’hôtel de ville, de la radio et de l’aéroport d’Alger.
Le 22 avril 1961 le Décret n° 61-395 portant déclaration de l’état d’urgence à compter du 23 avril, à zéro heure, sur le territoire de la métropole, pour douze jours, est publié.
Michel Debré s’affole et exhorte la population à arrêter la sédition en se portant au-devant des paras « à pied, à cheval ou en voiture » ! Quelle pantalonnade à l’intérieur du dernier acte du drame algérien.
Le 26 avril, les troupes se rendent et le 1er REP retourne à Zéralda. Le putsch a échoué.
Putsch de pacotille dans le mélodrame, lui, bien réel des Français d’Algérie jetés hors de chez eux comme des malpropres en janvier.
Putsch qui rappelle toutes les autres tentatives de putschs de l’histoire de France : Boulanger qui s’effondre au seuil du pouvoir, avec cette remarque d’un journaliste qui écrit : « Minuit cinq : le boulangisme est en baisse », indiquant par là que Boulanger avait laissé passer l’heure de sa chance. Il faut aller très vite pour prendre le pouvoir à la faveur d’un moment historique.
Puis le colonel de la Roque le 6 février 1934 qui renonce pour des motifs d’ailleurs peu glorieux et glauques à conclure la grande manifestation qui aurait pu renverser le pouvoir chancelant, place de la Concorde.
Le seul militaire à avoir réussi une sorte de putsch fut le général à titre provisoire de Gaulle, en juin 1940. Mais fondé sur une trahison. Et de Gaulle était-il vraiment un militaire, lui qui détestait l’armée ?
Mais le « putsch » d’avril 1961 avait-il de toute manière une chance de réussir ? On ne peut qu’en douter dans le contexte international et décolonisateur de l’époque. Mais l’Algérie n’était pas une colonie à proprement parler comme les autres mais une colonie de peuplement centenaire exceptionnelle en France. Le drame indélébile était inévitable et la blessure d’un million de Français irréparable. On comprend que les propos macroniens et de ses historiens idéologues soient insupportables pour la vérité de l’Histoire.
D’autant qu’avril 1961 marque le début du véritable calvaire des Français d’Algérie, livrés, pieds et poings liés au FLN, surtout à partir de mars 1962, quand les massacres pourront s’épanouir en toute impunité jusqu’au départ du dernier français du sol algérien. L’horrible massacre d’Oran de juillet 1962 n’en est qu’une illustration parmi tant d’autres. La « guerre » d’Algérie fera autant de morts en quelques mois, après l’indépendance, que pendant les huit années précédentes !
Mais à quoi bon ressasser l’impardonnable, si ce n’est lorsque ceux qui haïssent la France ne cessent de salir la mémoire des Français d’Algérie.
Pourrions-nous respecter une minute de silence à la mémoire des Français d’Algérie, morts, livrés dénudés au FLN avec la bénédiction de facto du général De Gaulle ?
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