Brèves d’Europe
Union européenne. La Commission européenne demande à la Hongrie de respecter les traités de l’Union et de retirer une loi adoptée en 2017 épinglant les organisations civiles bénéficiant de dons internationaux, à savoir les ONG. Loi prise afin d’interdire, entre autres, les menées antigouvernementales des ONG financées par le milliardaire américain George Soros.
Suite au désastreux voyage de Josep Borrell en Russie, les ministres des Affaires étrangères réunis à Bruxelles ont approuvé le principe de nouvelles sanctions contre la Russie. Celles-ci, cependant resteront très symboliques car elles ne visent que quatre hauts responsables russes impliqués dans l’affaire Navalny.
Après avoir affronté une crise sans précédent, la zone euro va devoir faire évoluer son logiciel budgétaire. Le « pacte de stabilité et de croissance », qui encadre les finances publiques des États membres et limite notamment leur déficit public à 3 % du PIB, a volé en éclats avec la pandémie.
Dès le mois de mars 2020, la Commission a pris une mesure radicale : la mise entre parenthèses du pacte. Face à la crise, les États devaient impérativement pouvoir ouvrir les vannes des dépenses. La question se pose au plan théorique : quelles conditions faudra-t-il réunir pour que Bruxelles entame la procédure de sortie de ce laisser-faire exceptionnel ?
La commission des affaires juridiques du Parlement européen s’est prononcée par 15 voix (8 contre et 2 abstentions) en faveur de la levée de l’immunité du leader catalan en exil à Waterloo, Carles Puigdemont, mais aussi de Toni Comin, ancien conseiller régional chargé de la santé, et de Clara Ponsati, ex-conseillère à l’éducation.
Allemagne. Les indemnités des quelque 700 députés du Bundestag vont baisser début juillet pour refléter la baisse l’an dernier de la moyenne des salaires dans la population sur fond de pandémie du Covid-19. Leur indemnité est de 10 083 € et sera donc rabotée de 60 €.
L’Allemagne annonce qu’elle va prolonger au-delà du 3 mars la fermeture partielle de sa frontière avec l’Autriche et la République Tchèque car « la situation avec les mutations du virus n’a pas changé de manière décisive ».
Angleterre. Les hôpitaux universitaires de Brighton et du Sussex ont décidé de remplacer « service de maternité » par « services périnataux ». D’autres hôpitaux ont demandé aux sages-femmes de remplacer « alimentation au sein » et « lait maternel » par « alimentation par le torse » et « lait humain ».
Père et mère passent à la trappe et sont remplacés par « personne », « parent », « co-parent » voire « second parent biologique ». On savait les Anglais un peu dingues, mais là… on reste pantois.
Le prince Philip, 99 ans, époux de la reine Elizabeth II, est hospitalisé à l’hôpital King Edward VII depuis une semaine pour soigner une « infection », a indiqué le palais de Buckingham. Le prince Charles, son fils lui a rendu visite. Pas bon du tout.
Autriche. L’Allemagne y pense, l’Autriche l’a fait : depuis février, Vienne a accéléré le dépistage du Covid. « Nous sommes le premier pays en Europe à tester massivement dans les écoles », s’est félicité le chancelier autrichien, Sebastian Kurz.
Parallèlement, des tests à pratiquer soi-même devraient être fournis gratuitement aux 8,9 millions d’Autrichiens à partir du 1er mars. Chaque pharmacie pourra attribuer cinq tests rapides par personne et par mois. Efficace mon cher Watson.
Belgique. Ahmed Laaouej, chef du groupe socialiste à la Chambre, a déposé une proposition de loi visant à « interdire les organisations qui incitent à la haine, à la violence et à la discrimination ». En ligne de mire : le mouvement de jeunesse nationaliste flamand Schild & Vrienden (« Bouclier et Amis ») fondé par Dries Van Langenhove, par ailleurs député du Vlaams Belang.
Italie. L’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo (RDC), Luca Attanasio, a été tué par balle lors d’une attaque dans la province orientale du Nord-Kivu, ravagée par des conflits depuis 25 ans. Tués également son chauffeur et son garde du corps.
Russie. Alors que les dirigeants du G7 affirment voir des opportunités en matière de « multilatéralisme » sous Joe Biden, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a estimé que l’Occident cherchait à affaiblir les pays entourant la Russie dans le cadre d’une politique russophobe.
« Ils cherchent à affaiblir autant que possible tout ce qui se trouve autour de nous : la Biélorussie, l’Asie centrale et maintenant le Caucase du Sud », a souligné le haut diplomate russe, précisant qu’il faisait toutefois une différence entre la situation actuelle et l’idéologie de blocs propre à l’époque de la guerre froide.
Vladimir Poutine a appelé ses services de sécurité, le FSB, à faire face à la politique occidentale d’« endiguement » qui cherche, selon lui, à « enchaîner » la Russie avec ses multiples sanctions. Les relations entre Russes et Occidentaux n’ont cessé de se dégrader à coups de sanctions.
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