9 janvier 2021

Les chiffres des rapatriements sont catastrophiques

Par article conseillé par EuroLibertés

Le Vlaams Belang plaide pour l’établissement, à court terme, d’un centre temporaire pour y enfermer les illégaux en attendant leur rapatriement forcé. Le nombre de demandes d’asile est à nouveau croissant depuis quelques mois tandis que le nombre de rapatriement des illégaux est à un niveau historiquement bas. Pour 2020 (de janvier à octobre) on compte 3.302 retours volontaires et forcés.Pour le député Dries Van Langenhove ce déficit s’explique de la façon suivante: «Cela ne tient pas seulement au fait qu’en raison de la crise sanitaire la capacité des centres de rapatriement fermés a été réduite de moitié. Il y a aussi le fait que l’Union européenne ne peut ou ne veut pas appliquer la politique menée en la matière par de nombreux pays tiers, c’est-à-dire fermer leurs frontières».

La nouvelle crise de l’immigration aux Îles Canaries est exemplative à cet égard. Le Vlaams Belang regrette qu’aucune initiative ne soit prise pour endiguer cette recrudescence et pour enfin assurer la fermeture des frontières de l’Europe. Il observe qu’il n’existe aucune initiative à cet égard dans le pacte de migration de l’UE annoncé ni dans l’accord de coalition du gouvernement belge.

Lors de l’émission radiophonique sur Radio 1, “De Ochtend”, le Secrétaire d’Etat pour l’Asile et la Migration Sammy Mahdi (CD&V) répétait il y a peu qu’il entrait dans ses intentions de faire sensiblement augmenter le chiffre des rapatriements des illégaux. Mais il faut révéler ici qu’avant de faire ses déclarations matamoresques, le même Sammy Mahdi avait supprimé deux instruments essentiels permettant de diligenter ces expulsions, à savoir l’autorisation de faire intrusion dans les habitations où il est fortement suspecté que des illégaux s’y cachent et la possibilité de placer des familles illégales dans des logements adaptés à l’intérieur d’un espace fermé en attendant leur rapatriement.

Dries Van Langenhove pose la bonne question: «Etant donné que le Secrétaire d’Etat chargé de la Régie des Bâtiments, Mathieu Michel (MR), a dû avouer que les deux centres fermés promis, l’un à Zandvliet et l’autre à Jumet ne seront pas réalisés durant cette législature, on se demande par la grâce de quelle formule magique le Secrétaire d’Etat Mahdi pourra honorer ses promesses répétées ainsi que celles de son prédécesseur Théo Francken (N-VA)».

En attendant la réalisation du tant attendu “Master plan centres fermés”, Dries van Langenhove a donc proposé à la Chambre de créer rapidement un centre temporaire pour organiser et gérer les rapatriements forcés des illégaux. Ce qui est parfaitement possible en utilisant des bateaux-prisons comme ce fut le cas à Gand il y a quelques années pour accueillir des demandeurs d’asile ou en utilisant les terrains et casernes militaires actuellement désaffectés. Si le Secrétaire d’Etat Mahdi souhaite vraiment augmenter considérablement la capacité de rapatriement, il ne peut qu’abonder dans le sens du Vlaams Belang et mettre en œuvre ses propositions».

Comme le montrent les derniers chiffres officiels, le nombre des «premières» demandes d’asile a augmenté d’environ 22% en seulement deux mois. Dans le même temps, le rapatriement des étrangers illégaux est à un niveau historiquement bas. Aujourd’hui, l’afflux de nouveaux demandeurs d’asile, en plein deuxième confinement, continue d’augmenter de manière significative. Les promesses musclées de Monsieur Mahdi sont aussi transparentes que le sont nos frontières.

Pour le Vlaams Belang, l’explication de cet état de fait ne doit pas être cherchée bien loin. Tant la déclaration gouvernementale que la déclaration de politique générale du Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi (CD&V) montrent clairement que la Belgique reste la terre promise pour les immigrants illégaux.

«Ce pays était, est et reste une destination particulièrement attrayante pour les chercheurs d’or venus du monde entier», déclare Dries Van Langenhove. Le Vlaams Belang souligne que quiconque parvient à mettre un pied dans ce pays est quasi assuré de pouvoir y rester. Dans le meilleur des cas, dans la légalité, c’est-à-dire finalement financé par le contribuable flamand et dans le pire des cas, dans la plus parfaite illégalité avec toutes les conséquences que cela comporte.

Un pays comme le Danemark a déjà montré qu’il y a moyen de gérer ces situations autrement. Le pays scandinave, qui est soumis aux mêmes règles internationales que la Belgique en matière d’asile, a vu l’année dernière le nombre des demandes d’asile tomber au plus bas niveau depuis vingt ans. «En Flandre, le résultat des dernières élections adressait un message clair à l’establishment: moins d’entrées et plus de sorties en matière d’immigration» conclut Dries Van Langenhove. Malheureusement, avec Sammy Mahdi et la coalition Vivaldi, Ils obtiennent exactement le contraire. Il ne faudra pas l’oublier.

Article paru sur le site du Vlaams Belang Bruxelles.

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