La réaction d’Arnaud Menu à l’élection en Autriche

La quasi-victoire de Nobert Hofer est une divine surprise. Pour l’Autriche, cela prouve que les électeurs face à la crise migratoire ont décidé de se passer des partis dits de gouvernement, de faire confiance aux patriotes. C’est de bonne augure pour les prochaines élections législatives, d’autant que le FPÖ est annoncé gagnant selon les derniers sondages…

Pour l’Union européenne, on peut affirmer que, malgré tout, cette dernière vit ses derniers instants. En tout cas dans sa forme actuelle. Les peuples européens ne la suivent plus aveuglément. De plus, les déclarations de Juncker expliquant que l’UE romprait ses échanges avec l’Autriche si Norbert Hofer était élu ont, selon moi, incité les Autrichiens à voter à près de 50 % pour la candidat du FPÖ… La quasi-victoire de Nobert Hofer peut être le moyen de réformer l’Union européenne vers un sens plus en faveur des nations et des peuples d’Europe. Après l’Union européenne déracinée et technocratique, enfin l’Europe des nations ! Cette victoire montre enfin et surtout que l’avenir de l’Europe c’est cette Europe centrale et orientale : Autriche, Hongrie, Pologne…

Pour l’élection présidentielle française de 2017, la quasi-victoire de Nobert Hofer ne concerne pas seulement le camp patriote qui peut y voir une raison d’espérer pour l’an prochain. C’est surtout la preuve que les partis dits de gouvernements, socialistes et de droite, sont en bout de course… L’attente d’une autre politique au service des peuples et des nations se fait de plus en plus majoritaire. L’exemple autrichien est un exemple riche d’enseignements pour 2017…

Plus généralement, cette victoire montre que tout désespoir en politique est une sottise absolue et que les peuples européens peuvent se réveiller. À cela s’ajoute, à terme, la disparition des partis classiques dits de gouvernements au profit de nouvelles forces dont les patriotes et les populistes. Et surtout une fracture béante entre les bénéficiaires du mondialisme : élites urbaines, métropole, populations immigrées et les oubliés : classe populaires, Européens de souche, populations rurales, etc.