C’était le 30 avril…
Il y a des dates dans l’Histoire qui renseignent plus que d’autres sur l’avenir des peuples et les sacrifices dont certains hommes sont capables.
Le 30 avril 1863, le Capitaine Danjou à la tête d’une soixantaine de légionnaires, résiste jusqu’à la mort aux troupes libérales mexicaines. L’aventure aberrante de Napoléon III au Mexique s’achevait dans le sang au prix d’un exploit qui devenait la date commémorative de la Légion Etrangère française. Mourir pour quoi ? Mourir pour qui ? Qu’allait faire la France au Mexique au-delà du complexe impérialiste à petit bras de Napoléon le Petit ? Mourir sur ordre ; mourir par défit ; mourir pour l’orgueil de son régiment ; mourir par idéal ? Le sacrifice de la vie n’est-il pas encore plus grandiose lorsqu’il est inutile et sans justification ? Juste parce qu’on veut aller jusqu’au bout de ses idées et de son engagement. C’est la gloire des troupes d’élite que de mettre leur « peau au bout de leurs idées ».
La gloire et la mémoire de la Légion étaient nées.
Il y a 75 ans, le 30 avril 1945 à 15h30, Adolf Hitler se suicide en compagnie d’Eva Braun qu’il vient d’épouser, dans le bunker de la Chancellerie du Reich. Autour du bunker quelques centaines de combattants des débris des divisions Charlemagne et Viking notamment, en grande partie composées d’étrangers à l’Allemagne mais fidèles à l’idéal européen, meurent pour défendre les dernières rues qui mènent à la Chancellerie sous un déluge de feu, dans un décor d’Apocalypse. Pour quoi ? Tout est fini depuis longtemps. Pour qui ? Le Führer est mort. Sacrifice inutile ? Terrible baroud d’honneur ? Sentiment que « la paix sera plus terrible que la guerre » comme l’avait proclamé Goebbels ? Suicide collectif quand plus rien à perdre que sa vie, sa dernière richesse devenue si précaire ? Le 2 mai, les derniers accrochages mettent fin aux combats pour Berlin.
La honte et une diabolique mémoire s’abattaient sur ces morts impies.
Deux dates qui n’ont aucune commune mesure entre elles bien sûr, mais qui en disent beaucoup sur la notion de sacrifice, d’engagement, d’honneur et de fidélité à une certaine idée de la mission des Hommes pour défendre leurs identités et leurs valeurs quelles qu’elles soient. Identités rejetées, valeurs inversées qui font de Camerone ou de la chute de Berlin des comportements dépassés, méprisés, honnis pour les sacrifices à Berlin, ringardisés et moqués. Le courage gratuit n’a plus court, le don de sa vie non plus. Seul compte l’intérêt égoïste et la sacralisation de l’individu.
Nos sociétés de la facilité, de l’aisance, du confort, de l’exigence individualiste, ont ravalé l’homme au niveau de ses seules préoccupations consommatrices et économiques.
Les trois-quarts de siècle qui nous séparent du bûcher berlinois doivent bien sûr nous rappeler toutes les horreurs qui ont présidé à cette fin apocalyptique, tout en oubliant pas les valeurs d’engagement et de fidélité à un idéal – quel qu’il fût – qui ont transcendé le sacrifice de quelques-uns, peut-être pour la dernière fois dans l’histoire de l’Europe.
Y a-t-il de bons sacrifices, à commémorer, et de mauvais sacrifices, à mépriser, selon les opinions politiques des uns ou des autres ? Pourquoi y a-t-il des morts vénérés et des morts haïs si tous les hommes se valent comme nous l’a appris la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948 ?
Y a-t-il un « bon » courage et un « mauvais » courage, ou y a-t-il seulement une seule vertu du courage, sans lien aucun avec de quelconques opinions ?
Triste ou glorieux 30 avril, la date reste entourée de drames et d’angoisses futures, et ce n’est pas un virus qui soutiendrait le contraire.
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