Édouard Philippe : « Tout a été fait »
La pièce tragi-burlesque continue. Le show télévisé avec mise en scène parfaitement réglée d’Édouard Philippe, entouré et à l’abri de ses cautions « scientifiques » aux ordres, a fait, comme d’habitude, l’admiration unanime de la grande presse officielle.
« Quelle magnifique démonstration pédagogique et transparente ! » s’exclament les journalistes de l’« unité nationale » (comprendre l’« unité macronienne »). En réalité, en dehors des banalités archi-ressassées sur toutes les chaînes depuis plusieurs jours, la prestation ne fut qu’une démonstration d’autosatisfaction (que seul Damien Abad des Républicains a soulignée) du chef du gouvernement qui affirme sans sourciller qu’il a tout fait à temps et qu’« il ne permettra à personne d’en douter. »
Quelle autorité ! Quel culot ! Mais de toute façon, exprime-t-il, personne n’aurait pu faire mieux car la crise est mondiale et personne n’a fait mieux que la France. Et même si les erreurs d’appréciation de la situation et le manque (qui sont niés par ailleurs) d’anticipation peuvent être invoqués par des esprits « anti unité nationale », personne ne pouvait prévoir ce qui est advenu. Fermez le ban ! Et Monsieur Édouard repart, content de lui et embrouillant tous les mensonges répétés depuis des semaines sur les masques, les tests, les élections, etc. Et puis il avait l’aval du sacro-saint « comité scientifique » qui sait tout, dit tout, voit tout.
Inutile d’approfondir l’incompétence, les mensonges et la mauvaise foi méprisante de ce gouvernement de doucereux incapables. Mais toujours sûrs d’eux.
Ce qui inquiète plus, ce sont les conséquences en préparation de la crise sanitaire sur les destinées de l’Europe. Pendant que M. Édouard, notre grand dégingandé (celui qui, dans ses mouvements et dans son attitude, paraît avoir quelque chose de mal ordonné, définition du dictionnaire), occupe les médias, frère Emmanuel avance ses pièces sur l’échiquier européen, de concert avec Christine Lagarde (BCE) sortie de ses errements initiaux.
S’étant aperçu que l’UE ne possède aucune compétence en matière sanitaire, domaine conservé dans les restes de souverainetés étatiques, M. Macron en profite pour appeler à « plus d’Europe » pour demain. Sur le plan sanitaire bien sûr mais sur le plan financier aussi. « Nous ne surmonterons pas cette crise sans une solidarité européenne forte, au niveau sanitaire et budgétaire » exhorte M. Macron qui suggère en outre le lancement de « corona bonds » dans le cadre d’un grand emprunt auprès des peuples européens.
Sous couvert de générosité, de solidarité, M. Macron voudrait mettre en place le principe d’un système financier supranational avec comme prétexte initial indiscutable, la crise sanitaire. Mme Merkel, déjà opposée à un super ministre des finances européen proposé en mai 2018 par M. Macron, rejette aussi l’idée géniale des « corona bonds » macroniens. Mais cette pauvre Mme Merkel est en fin de mandat et l’Allemagne finira-t-elle par s’aligner sur les prétentions mégalomaniaques de M. Macron qui ne rêve que de dilatation de l’Union européenne à marche forcée, Covid 19 ou pas. Mais c’est mieux avec l’effet d’aubaine du Covid 19. Cynisme ? Non. Obsession idéologique.
L’UE, déjà livrée à la politique monétariste folle de la BCE, ultra-financiarisée, à l’idéologie ultralibérale et mondialiste, destructrice des peuples et de leurs identités, risque de faire un pas de plus vers une « unité » financière, voire budgétaire, des États déjà moribonds. Le pendant de l’« unité nationale » des discours intérieurs de M. Macron, est l’« unité de l’UE », seul véritable objectif de frère Emmanuel. Cette « unité » là mène à un désastre supplémentaire pour l’Europe des peuples dès la crise sanitaire terminée.
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