L’ère du datajournalisme
par Célia Schmidt.
L’évolution technologique et l’immense développement de la Toile ont ouvert une nouvelle ère du journalisme où il est possible de mener une enquête sans quitter le salon. L’ère du datajournalisme. Maintenant, chacun peut étudier les données accessibles dans Internet et rédiger un papier analytique. Il n’est pas nécessaire d’être expert pour se faire entendre et gagner de la crédibilité. C’est ce qu’on appelle désormais un journalisme citoyen et indépendant… ou presque.
En effet, les mêmes nouvelles technologies ont permis aux acteurs étatiques et aux corporations mondiales d’exploiter des projets de journalistes citoyens pour promouvoir leurs intérêts. Ces derniers temps, l’un de ces sites, Bellingcat, fait la une des médias traditionnels qui ont à cœur de faire l’éloge de son fondateur, Elliot Higgins, un employé de bureau au chômage autodidacte, sans aucune formation en journalisme, qui a réussi ce que les professionnels n’ont pas pu faire. Il n’hésite pas à pointer du doigt les gouvernements et les accuser de crimes graves avant même les résultats des enquêtes officielles. Les médias traditionnels l’ont rapidement pris au sérieux alors que plusieurs experts du numérique ont exprimé leurs doutes sur la crédibilité des méthodes de Bellingcat.
Les révélations, sont-elles toutes fiables ?
En 2017, Theodore A. Postol, ancien conseiller scientifique auprès du chef des opérations navales de l’armée américaine, a dénoncé l’incompétence d’Eliot Higgins sur le sujet concernant les attaques chimiques présumées en Syrie.
« Mon collègue, Dick Lloyd, a passé beaucoup de temps à communiquer ces faits supplémentaires et ces découvertes à M. Higgins, qui a purement et simplement refusé de publier toute information en contradiction avec sa version des faits », a confié le professeur Postol dans son interview à Edouard Vuiart. Il n’était pas le seul à fustiger l’équipe de Bellingcat.
Ainsi, le docteur Neal Krawetz, expert en sécurité et fondateur du site FotoForensics, en répondant, aux questions concernant le travail de Bellingcat basé sur une seule analyse des images satellites, a noté que « c’est comme ça qu’il ne faut pas faire d’analyse d’images ».
L’indépendance du projet est aussi en cause
À sa création, Bellingcat ne vivait que par le financement participatif. Aujourd’hui, il est soutenu par l’Open Society Foundation du philanthrope américain George Soros. Parmi les sponsors du projet figurent également l’entreprise américaine de services technologiques Google et le think tank américain Atlantic Council, dont Eliott Higgins est désormais membre non-résident. Des structures qui ne font que des investissements fructueux.
Après tout, celui qui paie commande. Du coup, cela explique aussi pourquoi les enquêtes de Bellingcat ne ciblent jamais les États-Unis.
Ceci étant, la question se pose : Bellingcat, est-il au service de la vérité ou joue-t-il tout simplement le jeu des institutions qui le financent ? Si l’on tient compte de toutes les remarques critiques, il s’avère que ce projet n’est pas si révolutionnaire ou transparent que beaucoup le croient. Pour ne pas devenir une victime de manipulation de la part de tels sites, il est à retenir que la vérité est entre les deux.
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