Le colloque Iliade vu par… “Le Monde” !
Le reportage vécu, il n’y a que cela de vrai, n’est-ce pas ? Ainsi le compte-rendu sur le sixième colloque annuel de l’institut Iliade, samedi dernier à Paris, fait par une journaliste du quotidien Le Monde, devrait valoir à son auteur un prix spécial de l’obsession paranoïaque…
Les premières lignes de l’article consacrés à des participants suffisent amplement à donner le ton : « Ils doivent avoir vingt ans, ou à peine plus. Se connaissent par des prénoms qui ne sont pas toujours les leurs, parce qu’“on ne sait jamais”. Lui a même supprimé toutes les photos de profil qui pourraient trahir, en ligne, sa véritable identité. Méfiant ? “Prudent”. »
Prudent, prudent, c’est vite dit… puisque la conversation que les jeunes tiennent alors devant une inconnue en dit long sur leurs natures profondes : pour venir jusqu’à « la très chic rue Saint-Dominique », « … j’avais le choix de m’asseoir entre un Noir et une personne dirons-nous… marron » a dit l’un… « “Ah moi, je suis venu en taxi avec un bon gros…” (répond un autre.) Il ne finira pas sa phrase ; tous quatre s’accordent sur le terme “guadeloupéen” »…
Et l’« Albert Londres »(1) du quotidien vespéral de livrer encore cette dernière insupportable constatation : « La fille en rouge soupire, tout en jugeant que “les Noirs des îles, ça va”. »
Le portrait qui est fait de ces jeunes – si tant est qu’ils existent réellement, mais si c’est Le Monde qui l’assure, n’est-ce pas ! – n’a évidemment d’autres buts que de prouver la paranoïa et l’obsession du complot que partagerait toute l’assistance, celle de « Marion Maréchal, Génération identitaire et les anciens du GRECE réunis dans un colloque d’extrême droite. »
Ce qui est certain, c’est que la paranoïa du racisme et l’obsession de la caricature chez certains journalistes semblent être bien plus probantes !
(1) Célèbre reporter du début du XXe siècle.
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